Tête à tête avec ma petite cuillère
Chère petite cuillère, gardienne de mes secrets,
Dans ta présence, je trouve un refuge discret,
Tu m’accompagnes dans mes heures sombres,
Me faisant oublier les ombres qui encombrent.
Chère petite cuillère, gardienne de mes secrets,
Dans ta présence, je trouve un refuge discret,
Tu m’accompagnes dans mes heures sombres,
Me faisant oublier les ombres qui encombrent.
Je me souviens de la pile Wonder, cette merveille inoubliable,
Qui faisait briller mes yeux d’un éclat inégalable.
Dans un vieux magasin de jouets, j’ai découvert ce trésor,
Un objet si simple, mais porteur d’un pouvoir enchanteur.
Je prends mon stylo et je laisse les mots couler,
Je les laisse m’emporter, me guider, me porter,
Je les laisse s’entrelacer, se combiner,
Et j’ouvre les yeux sur un texte achevé.
Les voix étouffées, les droits bafoués,
Le pouvoir sourd aux revendications,
Les mains tendues, les espoirs brisés,
Le pouvoir aveugle, sans compassion.
Ignorance d’État, un fardeau lourd à porter,
Une lutte incessante pour éclairer, informer,
Contre les ténèbres de l’ignorance et de la censure,
Le combat pour la vérité est notre seule mesure.
Dans l’obscurité de la nuit,
Sous le ciel étoilé,
Je contemple la lune,
Et je pense à ceux qui ont des difficultés.
Soudainement mes yeux s’ouvrent, je ne sais pourquoi, me voilà réveillé.
L’esprit encore tout embrumé, les yeux floutés, je scrute l’horloge.