Le théâtre des silences


Sous un ciel chargé de règles bien établies,

L’âme en quête et le guide avancent sans harmonie,

Un échange discret, ni cri, ni éclat,

Des regards furtifs, comme un fil qui se débat.

 

 

L’essor fragile, perdu dans ses pensées désordonnées,

Cherche à comprendre ce qui reste figé,

Ses mots jaillissent, pressants et précis,

Comme des clés qu’il tente sur des portes endormies.

 

 

Il murmure ses rêves, ses doutes, ses idées,

Ses mots voltigent, comme des chaînes brisées.

Le protecteur l’écoute, ou feint cette attention,

Masque immobile, regard d’illusion.

 

 

Ancré dans ses certitudes forgées par le temps,

L’autorité voit le monde comme un récit constant,

Chaque silence, un mur qu’elle bâtit sans effort,

Bloquant les assauts de la postérité qui explore.

 

 

L’héritier insiste, revient avec d’autres mots,

Espérant trouver une faille dans ce tableau,

Non pour blesser, ni pour tout bouleverser,

Juste pour sentir qu’il existe dans ce monde fermé.

 

 

Le modèle, stoïque, observe sans ciller,

Gardien d’un équilibre qu’il refuse de lâcher,

Il croit protéger un ordre nécessaire,

Sans voir que sa rivière se perd dans cet air austère.

 

 

Dans leurs échanges, un étrange ballet,

Chaque pas semble tracer des sentiers séparés,

La branche avance, maladroite, sincère,

La racine reste figée, comme une pierre.

 

 

Les silences s’étirent, lourds et pesants,

Comme des nuages remplis de vent.

L’un veut comprendre, l’autre ne veut changer,

Le fossé invisible est impossible à nier.

 

 

Cherchent-ils à s’unir ou simplement à coexister ?

Le fils rêve d’un espace où il peut tout dire, tout tester,

Le père, lui, garde sa place immuable,

Comme un phare isolé, éternel et intouchable.

 

 

Ils marchent, côte à côte pourtant éloignés,

Des mots pleins d’intention, vides d’effet.

Pas de triomphe, pas de fin évidente,

Juste deux vies liées, à jamais dissidentes.

Ecrivain77 / Christophe R





Tête à tête avec ma petite cuillère


Chère petite cuillère, gardienne de mes secrets,

Dans ta présence, je trouve un refuge discret,

Tu m’accompagnes dans mes heures sombres,

Me faisant oublier les ombres qui encombrent.

 

Dans la douce chaleur de ma tasse de thé,

Je plonge tes courbes délicates, enchanté,

Et tu agites les tourments de mon esprit,

Les dissolvant dans la boisson infusée de vie.

 

Au creux de tes reflets sur ton dos argenté,

Se mêlent mes rêves et mes pensées,

Tu deviens le confident de mon âme,

Écoutant mes murmures, mes larmes.

 

À chaque remous, tu sembles comprendre,

Le poids des mots que je n’ose répandre,

Tu m’offres un espace de confiance,

Où je peux être moi-même, sans méfiance.

Ma petite cuillère, symbole de complicité,

Je te confie mes espoirs, mes vérités,

Et dans cette danse silencieuse,

Tu me rappelles que chaque jour est une renaissance.

 

Merci, chère confidente,

De m’offrir sans peine, ton écoute,

Que notre lien perdure à l’infini,

Au rythme des tasses de thé, je te le dis.

 

Dans cette intimité partagée,

Ta présence m’inspire et me fortifie,

Avec toi, je peux être vulnérable et vrai,

La tête haute, prêt à affronter le monde, les défis.

 

Chère petite cuillère, à jamais gravée,

Dans le livre de mes souvenirs,

Je te remercie d’être là, à mes côtés,

Fidèle source d’éternité, et de plaisirs.

 

Avec toute ma gratitude et ma reconnaissance,

Je te chéris, ma précieuse petite cuillère, en silence,

Et que se prolongent nos échanges muets,

Dans l’éternité de nos secrets bien gardés.

Christophe R / Ecrivain77





Soirée Poésie

Très belle soirée de partage d’écoute,

Je suis monté sur scène pour lire deux de mes poèmes.

France. Cabossage.

Cela fait chaud au coeur de se faire applaudir.

Un grand et sincère Merci à toutes et tous pour ce moment inoubliable.




Noël au balcon


Rien de tel que de revenir aux sources de son enfance.

Je suis né, j’ai vécu jusqu’à ma majorité à Orléans.

Quel bonheur le soir de Noël de revoir la ville de mon enfance du haut de son balcon.

Les rires, les galères, les aventures de héros, les senteurs, les bruits, me reviennent, pour me pousser vers le haut, mais ne jamais oublier d’où je viens.




Au revoir Chef

L’année 2018 commence avec des reliquats de 2017.

Décès de Jean D’Ormesson dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 décembre.

Décès de Johnny Hallyday le 05 décembre 2017

2018 décès de Paul Bocuse le 20 janvier.

Jean D’Ormesson.
Nous a fait voyager, réfléchir. Nous a nourrit l’esprit. En achetant ses livres, écouter ses reportages, Les lecteurs peuvent à tous moments revoyager, garder en mémoire la nourriture de l’esprit.

Johnny Hallyday.
Nous a fait rêver, voyager. Que reste-t-il d ‘un concert, si ce n’est les souvenirs et l’envie d’acheter plus sur son idole. Il a pu s’enrichir grâce à ses fans qui dépensaient sans compter même s’ils n’en avaient pas les moyens.

Paul Bocuse.
A bâti sa richesse sa gloire, sur le partage de la bonne cuisine, les voyages de ses plats, les saveurs.
Paul Bocuse a su nourrir notre esprit et notre corps.
Même si pour certaines personnes ont dû se  » couper un bras » pour déguster ses plats.
Ils leurs reste les saveurs, les odeurs, les voyages, les connaissances de ses produits, et surtout le plaisir inoubliable.

Encore une fois les médias ont privilégié l’audimat avec Johnny Hallyday.
À chacun des trois leur domaine.

Deux seulement ont su inscrire leur nom grâce aux partage et au respect de leurs fans.
Ils ont su déléguer.
Permettre à leurs œuvres de vivre à travers d’autres CHEFS.