Dans le silence d’une salle de classe,
Un professeur, l’âme sincère,
Enseignait les mots, les vers, les rimes,
La littérature, un trésor sans limites,
Il parlait du monde, de l’amour, de la vie.
À travers les pages, il les guidait.
« Il n’y a pas de question bête », disait-il avec un sourire,
Chaque interrogation est un désir de s’épanouir.
Mais le destin, cruel et sans pitié,
Vint l’emporter, loin de l’humanité,
Dans un monde où la haine plane, aveugle et sombre,
Un acte barbare l’a rayé du nombre.
Un assassin caché dans l’ombre de la nuit,
A éteint cette lumière qui brillait dans leurs vies,
Dans l’enceinte sacrée d’une école,
Un inculte, au nom d’un culte, a commis l’irréparable.
Pourquoi tant de cruauté et d’ignorance ?
Pourquoi faut-il détruire ce qui est vrai et bon ?
La colère pour cette horreur nous brûle,
Elle bouillonne en nous, comme une tempête qui commence.
Il a éteint une flamme, celle d’un professeur,
Un gardien du savoir, source d’inspiration sans égal.
Qui partageait sa connaissance, un trésor inestimable,
À tous ses élèves, sans distinction, avec ferveur.
« J’ai la haine », un cri qui résonne dans nos cœurs meurtris,
Par ce geste insensé, c’est l’humanité qui est blessée.
L’éducation, notre arme la plus puissante, s’est vue défiée,
Par l’obscurantisme, ennemi des ténèbres de l’esprit.
Cet égorgeur, voleur de sagesse et de paix,
A laissé un vide immense, un profond regret.
Dans le souvenir de sa mission, nous trouvons la force,
De transformer cette haine, d’en inverser la course.
Même dans l’obscurité la plus profonde,
L’espoir persiste, une étincelle prête à s’enflammer.
Chaque enseignant qui éveille un esprit curieux,
Est un héros, un bâtisseur de mondes meilleurs.
Alors, en mémoire de ce maître, de cet éclaireur,
Reprenons le flambeau, luttons contre l’ignorance.
C’est en partageant le savoir, avec patience et tolérance,
Que l’on combat la haine, et que l’on honore sa valeur.
Ses mots, ses enseignements, à jamais gravés,
Dans le cœur de ceux qu’il a inspirés[.]
Christophe R / Ecrivain77