L’Étoile de Mon Cœur et de Mes Vers


Tu plonges dans mes mots comme on traverse une mer, 

Et parfois, je vois ton regard, inquiet, incertain, 

Comme si mes pensées dansaient trop haut, trop clair, 

Mais sans toi, mon amour, mes mots n’ont aucun chemin.

Tu es celle qui m’invite à écrire, à sonder, 

À creuser chaque page, à caresser le vrai, 

Toi, qui dans mon univers apportes la clarté, 

Dans ton sourire se cache l’envie de rêver.

Parfois, tu te vois simple, douce plume en l’air, 

Flottant entre les ombres, dans un voile de brume, 

Cherchant une étincelle, un éclat plus clair, 

Sans savoir que tu es l’âme qui m’illumine.

Et moi, je t’aime pour ce silence fragile, 

Ce regard attentif qui fait naître mes vers, 

Tu es la flamme, l’encre et le fil, 

Tu es le souffle, la force et le mystère.

Dans la douceur voilée de nos âmes entremêlées, 

Toi, ma lumière, douce étoile de mon ciel, 

Quand tes yeux cherchent le sens, hésitent, vacillent, 

Sache que c’est toi, mon amour, qui éclaire mes ailes.

Tu es la force derrière chaque rature, 

Le doux matin qui éclaire mes doutes obscurs,

Je te murmure dans l’ombre d’un murmure, 

Sans toi, mes mots se dissipent, flous et purs.

Tu te crois parfois petite dans cet océan, 

Mais tu es le cœur, l’impulsion de mon vent, 

Muse silencieuse qui guide et enchante, 

Tu es l’univers où mon âme se plante.

Alors, dans ce doux reflet, comprends enfin, 

Que l’amour, c’est être soi, sans chercher plus loin, 

Tu es mon étoile, mon port, mon univers, 

La femme, tout simplement, qui éclaire ma terre.

Ecrivain77 / Christophe R





Le Vide des Rimes, le Poids du Silence


Je n’arrive plus à écrire, le souffle s’est éteint, 

Comme une flamme vacillante sous le poids du destin,

Je n’arrive plus à écrire, c’est la panne, c’est le vide, 

Ma plume s’est brisée, dans le silence elle dérive. 

Ma plume, autrefois légère, pèse une tonne, 

Dans ma tête, le chaos danse, les idées s’affrontent, résonnent,

Ma tête est trop pleine, un brouillard qui me freine, 

Les idées s’emmêlent, se tordent, se font des chaînes.

Mon cœur réclame des mots, pleure en silence,

Le chaos dans mon crâne m’épuise, m’emprisonne,

Mon coeur, souffre de cette absence cruelle, 

Comme un désert sans pluie, il se fane sous le ciel.

Je veux chanter le monde, peindre des paysages, 

Les couleurs se brouillent, je suis perdu dans ce voyage. 

Les rimes me fuient, elles dansent sans me voir, 

Mon esprit veut crier, mais il s’étouffe dans ce noir.

Quand les mots manquent, tout l’être tremble, 

Comme un arbre sans racines, qui doucement s’effondre. 

Je veux saisir la beauté, la vérité du monde, 

Mais c’est le silence qui dans mon âme gronde.

Je brûle de poser des lettres comme on pose des pierres, 

Construire des ponts vers le ciel, toucher la lumière. 

Mes mains sont vides, mes pages blanches pleurent, 

Et dans ce vide qui me ronge, je sens la douleur.

Les émotions bouillonnent, se débattent, s’écrasent, 

Et moi je reste là, prisonnier de cette extase, 

Un souffle coupé, un cri muet, une étoile éteinte, 

Je suis le poète perdu, à la dérive, en quête d’une étreinte.

Alors je laisse le silence faire son œuvre, lentement, 

Et j’apprends à l’écouter, comme on écoute le vent. 

Peut-être qu’un jour, les mots reviendront danser, 

Mais pour l’instant, je contemple et laisse passer.

Christophe R / Ecrivain77





L’Essence de l’Amour Invisible


Dans les plis secrets de ton cœur,

Où nul regard ne peut percer,

Tu caches un amour sans lueur,

Une passion qui ne peut se montrer.

Tu es l’étoile de ses nuits,

L’ombre douce de ses pensées,

Une présence discrète qui luit,

Dans le silence, sans être nommée.

Vos regards se croisent en silence,

Sans jamais oser s’avouer,

Cet amour pur, cette romance,

Qui dans l’ombre reste enfermée.

Tes mots résonnent en lui, cachés,

Comme un chant doux, une mélodie,

Des phrases simples, jamais trahies,

Un écho secret de son âme liée.

Chaque sourire, chaque geste,

Est une promesse muette, un serment,

Un lien fragile, mais céleste,

Qui vous unit, pourtant.

Il t’aime en secret, en silence,

Dans l’ombre, où personne ne voit,

Un amour platonique, en clairvoyance,

Une flamme discrète, qui jamais ne se noie.

Ainsi, tu gardes ce trésor enfoui,

Un amour secret, précieux et pur,

Un jardin secret, où nul ne s’immisce,

Un lien platonique, doux et sûr.

Christophe R / Ecrivain77





À Ma Fille, Ma Force


Tu t’es faite toute seule, sans guide ni complice, 

Dans l’obscurité des doutes, tu as tracé ta matrice. 

Pas de main tendue, pas de voix pour t’élever, 

Chaque pas un défi, chaque jour une odyssée.

Les revers, tes compagnons de route, t’ont façonnée, 

Des échelons manqués, des rêves brisés, des espoirs avortés. 

À chaque chute, tu as senti le poids du monde, 

Les regards méprisants, les murmures qui grondent.

Les escaliers de la réussite, glissants et traîtres, 

Ont souvent vu tes efforts sombrer, tes rêves s’évanouir. 

Pas de raccourci, juste des luttes interminables, 

Pour chaque défaite, une cicatrice, une histoire imprononçable.

Tu as appris dans la douleur, la patience du temps, 

Chaque entrave, une leçon, chaque chute, un enseignement. 

Ces défaites, lourds fardeaux, t’ont souvent freinée, 

Te laissant dans l’ombre, tes rêves enfermés.

Les niveaux pour la réussite, trop souvent brisés, 

T’ont laissé des bleus à l’âme, des espoirs effrités. 

Pas de réussite sans peine, sans larmes versées, 

Parfois, le poids des contrariétés est dur à encaisser.

Dans cette solitude, tu as appris à te relever, 

Alors que chaque pas en avant semblait te rattraper. 

Pas de mentor pour alléger le poids des choix, 

Juste ton propre reflet, dans un miroir sans éclat.

Les coups dur, tes professeurs cruels, t’ont enseigné, 

Que la réussite n’est pas une ligne droite tracée. 

Elle est faite de détours, de souffrances et de doutes, 

De niveaux manqués, d’efforts souvent vains, sans route.

Tu t’es faite toute seule, dans ce monde impitoyable, 

Les contrecoups t’ont souvent rendue vulnérable. 

Pas de gloire sans peine, pas de sommet sans chute, 

Parfois, ces défaites t’ont laissée dans la déroute.

Chaque embuche, un échelon vers une réussite incertaine, 

Chaque pas, une bataille contre la douleur, la haine. 

Tu continues d’avancer, malgré les coups, les heurts, 

Car au fond, ces échecs sont les témoins de ton cœur.

Tu t’es faite toute seule, et malgré les inconvénients, 

Tu sais que chaque revers est un pas vers un lendemain. 

Avec le temps, les défaites deviennent des leçons, 

Et chaque échelon raté, une nouvelle occasion.

Christophe R / Ecrivain77





Slamalamer


Dans le creux des vagues, sous l’éclat de la lune,

Bercé par les étoiles, je continue mon voyage, 

À l’infini de la mer, à ses profondeurs cachées,  

Où résonnent les échos de mes rêves échoués.

 

Dans le murmure des flots, j’entends des histoires,  

Des légendes oubliées, des souvenirs dans le noir.  

Chaque goutte d’eau, une larme de la Terre,  

Porte en elle les secrets, les mystères de l’univers.

 

Je parle aux marées, en quête de liberté,  

Dans un monde où l’écume rime avec éternité.  

Les marées, emportent mes pensées, 

Sur des rivages lointains, à jamais éthérés.

 

Dans ce slam, chaque syllabe est une embarcation,  

Naviguant vers l’avenir, portée par l’émotion.  

Les phrases se déroulent, telles des cordages,  

Reliant les âmes, à travers les âges.

 

Au cœur de la tempête, mon slam est un phare,  

Un repère lumineux, dans la nuit, un regard.  

Sur la mer déchaînée, mes mots sont des radeaux,  

Portant l’espoir, défiant les flots.

 

Et même quand les étoiles s’éteindront une à une,  

Mon slam voyagera, jusqu’à la dernière dune.  

Dans l’écho infini, dans le souffle du vent,  

Mes mots vivront, au-delà du temps.

 

Slamalamer, c’est une épopée intime,  

Un voyage sans fin, où chaque rime  

Est un pas de plus vers l’inconnu,  

Une exploration de ce qui n’a jamais été vu.

 

Et quand l’aube vient peindre ses teintes de rosée,  

Mon slam reste là, sur la plage, échoué.  

Comme une bouteille à la mer, un secret à découvrir,  

Un message d’espoir, qui refuse de mourir.

 

Naviguons ensemble, à travers mes vers,  

Sur cette mer sans fin, sous l’univers.  

Slamalamer, c’est l’invitation au rêve,  

À un voyage éternel, où l’âme s’élève.

 

Alors, à vous qui entendez cet appel,  

Ne laissez pas vos rêves se perdre dans le ciel.  

Slamer, c’est espérer sans faillir,  

Avec la puissance de nos mots pour s’épanouir. 

Christophe R / Ecrivain77





La voix du silence


Dans l’ombre d’une vie volée, une étoile s’est levée,  

Frappée, meurtrie, souillée, mais jamais terrassée,  

Elle, mère, épouse, femme au foyer,

Dans ses yeux le reflet d’un combat, acculé.

 

Chaque bleu sur sa peau, une histoire non dite,  

Chaque mot de son bourreau, une chaîne qui l’habite,

Mais dans son cœur bat un tambour, fort et clair,  

Le rythme d’une guerrière qui refuse l’enfer.

 

« Non », dit-elle, « ce n’est pas là ma destinée »,  

Dans le miroir brisé, elle voit sa volonté,  

Dans la nuit la plus sombre, elle trouve sa lumière,  

Dans le silence de sa chambre, elle prépare sa prière. 

 

Chaque plan, chaque pas vers la liberté,  

Une lueur d’espoir dans un monde d’obscurité,

Son courage, une armure, rend son âme indomptable,

Elle ne cherche pas la vengeance, mais la paix inaltérable.

 

Pour reconstruire sa vie, loin du désarroi, de l’émoi,

Une leçon de vie, d’amour propre, de force en soi,

Elle est la voix de celles réduites au silence,  

Son combat est le nôtre, c’est une danse de résilience.  

 

Chaque nuit, un orage, chaque jour, un combat,  

Mais dans son cœur, une décision qui ne faiblit pas,

« Partir », elle murmure, « trouver ma voie, ma lumière »,  

Pour échapper à ses chaînes, à cette prison de pierre.

 

Dans le silence de l’aube, elle se lève,  

Rassemble ses forces, brise ses liens,  

Pour elle-même, pour ses enfants, pour un chemin serein,

Les cicatrices d’hier marquent sa peau, mais elle rêve.

  

Dans ses yeux, un feu brûle, refusant de s’éteindre,  

Elle renferme en elle des batailles, que personne ne peut atteindre,

Des larmes coulent, mais c’est la rivière de sa force,  

Chaque goutte, un souvenir, chaque souffle, une écorce.

 

Elle marche dans les rues, invisible et pourtant si forte,  

Chaque pas qu’elle fait, c’est un cri qui transporte,

Elle porte seule les valises de son âme remplies de force et de peur,  

Elle a franchit le seuil, laissant derrière ses pleurs.

 

Aujourd’hui, elle se bat pour un demain serein,  

Dans ses veines coule le courage, le destin,

Héroïne d’un quotidien brutal, elle ne cède pas,  

Elle est la lumière dans l’obscurité, le pas après le trépas.

 

Chaque pas loin de cette maison, un pas vers elle-même,  

Vers un avenir incertain, mais où elle se sème,

Elle marche seule, dans le froid, dans la nuit,  

Ses rêves comme boussole, sa volonté comme appui. 

 

Dans le tumulte de sa fuite, une clarté se dessine,  

Une promesse d’une vie où elle sera l’héroïne,

Dans un monde qui ne voit pas, qui n’entend pas,

Son voyage est celui d’une renaissance, d’un nouvel éclat, 

 

Chaque souffle, un chant de liberté, de dignité,  

Une mélodie pour celles qui cherchent à s’envoler,

Elle, autrefois éteinte, maintenant s’illumine,  

Son histoire n’est pas un murmure, c’est un cri.

 

Un chant de bataille pour toutes celles qui ont survécu, ici.

Femme battue, ignorée, oui, mais surtout femme debout,  

Dans son miroir, elle se voit, forte, loin du chaos, de tout,

Une épopée de survie, de renaissance, d’amour,

Un phénix dans l’aube, un espoir qui chemine.  

Christophe R / Ecrivain77





Le chat


Dans son nid de douceur, le chat s’est blotti,

Enveloppé de rêves, dans son couffin, il médite.

Son oeil mi-clos, guettant avec la lune pour guide,

Il surveille son humain, tel un bijou.

 

Silencieux complice de ces moments,

Il reste, là, à la lueur palissandre.

Son regard, chargé d’une présence constante, 

Il assiste à la danse des mots, veilleur bienveillant.

 

Son manteau nocturne, oasis de chaleur et de paix,

L’enveloppe, le rassure, dans ce sanctuaire de papier.

Chaque mot, chaque vers, s’épanouit sous son œil sage,

Fruit d’une mémoire profonde, d’un intime voyage.

 

L’écrivain, perdu dans le labyrinthe des vers,

Cherche un sens, une direction, dans l’univers.

Le chat, statue vivante, est son ancre, sa muse,

En silence, il guide, sans jamais s’imposer, il s’amuse.

 

Il lit dans l’âme de son compagnon, perce les mystères,

Les rires et les larmes, les espoirs, les colères.

Mais voilà que le chat ressent, dans son cœur feutré,

Que c’est l’heure de clore les billets.

4 mots trop proches

Avec une finesse innée, il sent que le moment est venu,

Que les mots ont tissé leur toile, le récit est suspendu.

Avec une caresse de sa patte, un regard empli d’amour,

Il signifie que l’inspiration se retire, laissant place au leurre.

 

Il se redresse lentement, annonçant son départ,

Son humain acquiesce, lisant dans son regard.

Le chat, sage gardien, rappelle l’importance du repos,

Pour que demain, l’écriture puisse prendre un nouveau propos.

 

Avec un ronron, il scelle la fin de leur quête nocturne,

Un adieu temporaire au monde des mots, disparus.

L’écrivain sourit, reconnaissant en son ami à fourrure,

La promesse d’un demain riche en nouvelles aventures.

 

Dans l’ombre de leur cocon, ce duo singulier,

L’un façonne des mondes, l’autre les garde secrets.

Le chat et l’écrivain, dans un parfait équilibre,

Tissent ensemble une histoire où leur lien préside.

Christophe R / Ecrivain77