La plume enjouée


Dans la clarté joyeuse d’un jour qui se lève,

Une âme s’épanouit, le poème qui s’achève,

Tel un oiseau chantant sa mélodie captivante,

Il éclot en couleurs, dans une danse enivrante.

 

Il est le rayon de soleil sur la rivière,

Un éclat de lumière, une étreinte de lumière,

Ses mots sont des papillons, qui dansent avec ivresse,

Sur les ailes du vent, en une valse de tendresse.

 

Les fleurs qui s’épanouissent en est la symphonie,

Où tout est pur émoi dans le jardin de la poésie,

Ses vers sont des ruisseaux, qui chantent leur sérénade,

Emplissant l’air d’amour, en une douce accolade.

 

Il est la brise légère, caressant les blés dorés,

Un souffle de paix, en échos apaisés,

Ses pensées sont des perles, serties dans l’infini,

Scintillant comme des étoiles, au firmament ébloui.

 

Il est la plume enjouée, dansant sur le papier,

Un rire cristallin, qu’aucune contrainte ne peut briser,

Ses mots sont des baisers, sur les lèvres des cœurs,

Offrant douceur et joie, en une symphonie de bonheur.

 

Il est l’arc-en-ciel radieux, aux multiples couleurs,

Un pont tendu entre les âmes, éveillant les douceurs,

Ses rêves sont des éclats, qui embrasent l’horizon,

Illuminant le chemin, vers un monde en fusion.

 

Il est le rayon de l’aube, vibrant d’harmonie,

Ses pensées s’élèvent, libres comme des mélodies,

Une symphonie céleste, une plume enchanteresse,

Il chante les rêves, en un ballet de tendresse.

 

 

Aux couleurs chatoyantes, il est le tableau vivant,

Ses mots, tels des pinceaux, esquissent des instants,

Un paysage éclatant, vibrant de quiétude,

Il peint la sérénité, sans trace de solitude.

 

Il est le vent doux qui caresse les horizons,

Ses vers sont des échos, des chants à l’unisson,

Une brise légère, porteuse de douceur,

Semant des graines de bonheur dans les coeurs.

 

Il est l’aurore radieuse, éveillant les passions,

Ses mots sont des éclats, des perles de création,

Un feu d’inspiration qui brûle sans limite,

Il illumine le monde, tel un phare qui invite.

 

Dans l’éclat des vers, son âme trouve la mélodie,

Le poème s’écrit, en toute douceur infinie,

Le poème s’épanouit, embrasse l’écriture,

Une ode à la vie, à la beauté qui perdure.

 

Un jour viendra, sa plume sera guidée,

Il écrira la joie, sans cesse renouvelée,

Comme une alouette, portée par l’azur du matin,

Et le poème résonnera, comme un hymne divin.

 

Christophe R / Ecrivain77





Echo d’un silence amoureux


Dans un café animé, nos regards se sont effleurés,

Un homme et une femme, une première rencontre sublimée,

Le cœur battant, les mots se sont tus dans notre gorge,

Mais dans nos yeux, s’est déjà nouée une histoire.

 

Un sourire timide a éclairé notre visage,

Un échange de regards empreint de langage.

Nos gestes hésitants trahissaient notre envie,

Mais les mots refusaient de sortir de leur abri.

 

Chacun plongé dans un flot d’incertitudes,

Une danse silencieuse, une attente presque rude.

Le désir de se parler se mêlait à la peur de dévoiler,

Ce que nos cœurs, déjà, savaient révéler.

 

Des pensées se bousculaient, des questions en cascade,

Comment briser le silence, l’inviter en promenade ?

Mais l’écho remplissait l’air de nos émotions,

Comme un doux murmure, une mélodie sans partition.

 

Les secondes semblaient s’étirer comme des heures,

Dans ce face-à-face muet, imprégné de douceur,

En quête de réponses se cherchaient nos regards,

Prisonniers d’une magie comme rempart.

 

Et puis, un léger sourire a rompu le silence,

Un signe de connivence, un pas vers l’indulgence,

Nos cœurs se sont accordés sur ce langage muet,

Échangeant des promesses de bonheur discret.

 

La parole est enfin venue, libérant nos pensées,

Des mots maladroits, des rires pour tout exprimer,

La timidité s’est évaporée, laissant place à l’élan,

D’une histoire naissante, d’un amour éclatant.

 

Cette première rencontre, teintée d’hésitations,

A donné le départ à une belle aventure en fusion.

Car parfois, les silences préparent le terrain,

Pour des paroles futures, colorer le destin.

 

Ta main tendre a pansé mes blessures profondes,

Chassant mes tourments, effaçant mes frondes,

Tes yeux, miroirs d’amour, ont murmuré des mots,

Qui ont fait renaître en moi un amour si beau.

 

Je rêve d’être ton marin, d’errer à tes côtés,

Sur les flots de l’existence, en toute complicité,

Au gré du Destin, nous tracerons notre chemin,

Bravant les tempêtes, guidés par nos mains.

 

Naviguant sur les vagues de passion et de tendresse,

Notre amour sera notre boussole, notre détresse,

Unis par le lien sacré qui lie deux âmes sœurs,

Nous affronterons ensemble les épreuves et les heures.

 

De chaque aurore au crépuscule, je serai ton soutien,

Éclairant ta route de mon amour, tel un gardien,

Ensemble, nous écrirons une histoire sans fin,

Un poème éternel où notre amour sera souverain.

 

Alors, embarquons sur ce navire de bonheur,

Et laissons le vent de l’amour guider nos cœurs,

Main dans la main, nous voguerons vers l’infini,

Toi et moi, unis pour l’éternité, dans cet amour épanoui.

 

Christophe R / Ecrivain77





Maître-nageur


Dans les eaux, je me lance avec ardeur,

Portant l’héritage d’un homme d’honneur,

Mon père, en tous points extraordinaire,

Un facteur, un maître-nageur solidaire.

 

Sa passion pour l’eau était incandescente,

Au-delà de son travail, une quête incessante,

Les vagues l’appelaient, il répondait en plongeant,

Dans son élément, il se sentait vivant.

 

Gracieux, il glissait dans le liquide translucide,

Les enfants l’admiraient, de leurs yeux avides,

Maître[-]nageur, il enseignait avec patience,

Les secrets des vagues, la nage en bienveillance. 

 

Ma mère, était présente à ses côtés, complice,

Soutenait son amour, sa volonté conquise,

Ensemble, ils bâtirent une maison d’amour,

Reflet de leur dévotion, de leurs parcours.

 

Chaque mur était empreint de leur sueur,

Chaque pièce chantait leur amour en toute heure,

L’habitation était bien plus qu’un simple lieu,

C’était un symbole, un héritage précieux.

 

Leur dévouement et leur travail acharné,

Ont façonné nos vies, ont tout changé,

Ils nous ont appris à suivre nos ambitions,

À donner le meilleur, quelles que soient les situations.

 

La piscine est le lien qui nous unit,

Où nous célébrons les victoires de la vie,

Je sens l’héritage laissé par mon père,

Et je suis rempli de gratitude sincère.

 

Plus qu’un facteur, plus qu’un maîtrenageur,

Mon père était un exemple de vaillance et de ferveur,

Son logis témoignait de la volonté humaine,

De la force des rêves, de l’exaltation qui entraîne.

 

Je suis déterminé à suivre son élan ,

À vivre mes épanouissement,

Dans l’eau, je ressens son esprit qui me guide,

La force, la passion, en moi resident.

 

Je sais que je ne suis pas le seul touché,

Par sa générosité, son amour partagé,

Les enfants auxquels il a appris à nager,

Portent en eux confiance et ouverture d’esprit.

 

Mon père, un facteur dévoué le jour,

Un maître-nageur passionné de toujours,

Son édifice était un symbole de persévérance,

De l’importance de suivre sa ferveur avec abondance.

 

Près de la piscine, je pense à lui,

À tout ce qu’il a accompli durant sa vie,

Porté par ses souvenirs, je nage avec humilité,

Son héritage, à jamais perpétué.

 

Où qu’il soit, je sais qu’il est fier,

De moi et de ceux qu’il a su toucher,

Dans les eaux, je suis son digne héritier,

Et je poursuis mes passions, sans jamais m’arrêter.

 

Christophe R / Ecrivain77





Un jardin multicolore


Trois fleurs dansent au cœur d’un jardin,

Où couleurs éclatantes et parfums s’entremêlent,

Un véritable paradis floral, un éden divin,

Où la beauté des fleurs se révèle.

 

Les roses grimpantes dévoilent leurs épines,

Leurs pétales délicats s’ouvrent avec grâce,

Leur éclat enivrant, une caresse fine,

Dans ce jardin où règne une douce audace.

 

Les tulipes élégantes, altières et fières,

Se dressent avec majesté, en rangs serrés,

Leurs couleurs éclatantes illuminent l’atmosphère,

Dans ce tableau vivant où tout est harmonisé.

 

Les marguerites délicates, simples et pures,

Rayonnent d’une beauté humble et sincère,

Leurs pétales blancs, un éclat qui rassure,

Dans ce jardin où règne la douce lumière.

 

Les fleurs dansent en chœur, éclats de mystère.

Le soleil, bienveillant, caresse chaque pétale,

Et la brise légère chante une ritournelle,

Parmi les roses velours et les tulipes éclatantes.

 

Les couleurs s’entremêlent, un arc-en-ciel charmant,

Le parfum enivrant des fleurs dans l’air se répand,

Les oiseaux en harmonie esquissent leur ballet,

Leur chant mélodieux, une symphonie en majesté.

 

Les arbres majestueux étirent leurs bras en hauteur,

Leur ombrage protecteur offre un peu de fraîcheur.

Emportant nos soucis vers d’autres horizons ardents,

Les vents du changement soufflent librement, triomphants.

 

Et dans cette symphonie florale éternelle,

Les fleurs se rencontrent, s’épanouissent en chœur,

Dans ce jardin merveilleux, véritable merveille,

Où chaque fleur raconte une histoire de fleur.

 

Que le jardin soit une toile vivante,

Où les couleurs s’entremêlent avec ardeur,

Et que ces fleurs, dans leur beauté enivrante,

Nous emportent dans un monde de douceur.

 

Trois fleurs se rencontrent, un instant suspendu,

Dans ce magnifique jardin aux mille trésors,

Chaque pétale est un éclat de gratitude,

Pour la nature qui nous offre ses dons en or.

 

Christophe R / Ecrivain77





Tête à tête avec ma petite cuillère


Chère petite cuillère, gardienne de mes secrets,

Dans ta présence, je trouve un refuge discret,

Tu m’accompagnes dans mes heures sombres,

Me faisant oublier les ombres qui encombrent.

 

Dans la douce chaleur de ma tasse de thé,

Je plonge tes courbes délicates, enchanté,

Et tu agites les tourments de mon esprit,

Les dissolvant dans la boisson infusée de vie.

 

Au creux de tes reflets sur ton dos argenté,

Se mêlent mes rêves et mes pensées,

Tu deviens le confident de mon âme,

Écoutant mes murmures, mes larmes.

 

À chaque remous, tu sembles comprendre,

Le poids des mots que je n’ose répandre,

Tu m’offres un espace de confiance,

Où je peux être moi-même, sans méfiance.

Ma petite cuillère, symbole de complicité,

Je te confie mes espoirs, mes vérités,

Et dans cette danse silencieuse,

Tu me rappelles que chaque jour est une renaissance.

 

Merci, chère confidente,

De m’offrir sans peine, ton écoute,

Que notre lien perdure à l’infini,

Au rythme des tasses de thé, je te le dis.

 

Dans cette intimité partagée,

Ta présence m’inspire et me fortifie,

Avec toi, je peux être vulnérable et vrai,

La tête haute, prêt à affronter le monde, les défis.

 

Chère petite cuillère, à jamais gravée,

Dans le livre de mes souvenirs,

Je te remercie d’être là, à mes côtés,

Fidèle source d’éternité, et de plaisirs.

 

Avec toute ma gratitude et ma reconnaissance,

Je te chéris, ma précieuse petite cuillère, en silence,

Et que se prolongent nos échanges muets,

Dans l’éternité de nos secrets bien gardés.

Christophe R / Ecrivain77





Je me souviens de la pile Wonder


Je me souviens de la pile Wonder, cette merveille inoubliable,

Qui faisait briller mes yeux d’un éclat inégalable,

Dans un vieux magasin de jouets, j’ai découvert ce trésor,

Un objet si simple, mais porteur d’un pouvoir enchanteur.

 

Son slogan résonnait dans ma mémoire, telle une mélodie,

« La magie éternelle pour tes jouets chéris ! »

Je tenais entre mes mains cette pile prometteuse,

Et dans mon cœur, l’espoir d’un monde merveilleux.

 

Je me souviens de la durée de vie des jouets, éphémère,

Comme un souffle de bonheur, une danse passagère,

Mais grâce à la pile Wonder, tout était différent,

Les jouets prenaient vie, offrant un spectacle éblouissant.

 

Ma poupée préférée, jadis immobile et silencieuse,

Se mettait à chanter, faisant vibrer l’air de sa voix harmonieuse,

Et ma voiture miniature, d’un bond, s’envolait dans les cieux,

Un tourbillon de couleurs, un ballet audacieux.

 

Chaque jour, une nouvelle aventure prenait vie,

Grâce à la pile Wonder, mon imagination s’épanouissait, ravie,

Les jouets devenaient des compagnons animés,

Et je me perdais dans un monde de joie et de beauté.

 

Mais le temps passait, la pile s’épuisait peu à peu,

Et les jouets regagnaient leur immobilité, c’était un adieu,

Je me souviens de ces moments de magie, si fugaces,

Où la pile Wonder transformait le réel en une danse audacieuse.

 

Je cherchais d’autres piles Wonder, en quête de renouveau,

Mais elles avaient disparu, emportant avec elles mon flambeau,

Pourtant, dans mon cœur, l’étincelle demeurait,

La certitude que la magie existe, qu’elle ne fait que sommeiller.

 

Je me souviens de la pile Wonder, symbole d’espoir,

Qui a éveillé en moi la passion, la soif de vouloir croire,

Car au-delà des objets, c’est en nous que réside la magie,

Et c’est par notre imagination que nous créons l’infini.

 

Aujourd’hui, adulte, je porte en moi ces souvenirs précieux,

Leur douce empreinte guide mes pas vers l’insouciance des jeux,

Et si je ne trouve plus de piles Wonder sur mon chemin,

Je sais que la magie demeure, là, au creux de mes mains.

 

Alors je continue d’explorer, d’inventer, de rêver,

Je suis l’artisan de ma propre magie, en toute liberté,

Et quand la nostalgie frappe à ma porte, je souris,

Je me souviens de la pile Wonder, symbole de mon paradis.

 

Christophe R.  Ecrivain77 





Ma page blanche


Devant la page blanche, mon cœur se serre,

Mon esprit se fige et mon souffle se perd,

Je crains de ne pas trouver les mots justes,

De ne pas être à la hauteur, d’être injuste.

 

Devant elle, je me sens nu, vulnérable,

Face à l’angoisse de la page blanche insurmontable,

Mon cœur bat la chamade, mes mains tremblent,

Et je crains de ne pouvoir enfin écrire quelque chose d’agréable.

 

Les phrases se bousculent dans ma tête,

Mais une fois sur le papier, elles s’arrêtent,

Je lutte contre l’angoisse qui m’envahit,

Je voudrais m’enfuir, partir très loin d’ici

 

Pourtant, je sais que je dois affronter ce défi,

Que je dois plonger dans l’inconnu et créer,

Trouver les mots justes pour exprimer mon esprit,

Et libérer mes idées pour enfin m’envoler.

 

Je respire profondément, je me concentre,

Je ferme les yeux et j’essaie de me rendre,

À l’endroit où les idées se bousculent,

Où les mots se libèrent et où tout s’articule.

 

Je pense aux écrivains qui ont créé,

Aux poètes qui ont trouvé le mot sacré,

Je me rappelle qu’ils ont tous commencé,

Par une page blanche qu’ils ont fini par dompter.

 

Je prends mon stylo et je laisse les mots couler,

Je les laisse m’emporter, me guider, me porter,

Je les laisse s’entrelacer, se combiner,

Et j’ouvre les yeux sur un texte achevé.

 

La peur de la page blanche peut sembler immense,

Mais il suffit parfois de quelques instants,

De se concentrer, de se libérer, de se donner la chance,

De laisser parler son cœur pour écrire finalement.

 

Les phrases s’organisent, le sens se dessine,

Et la magie de la création s’installe,

Je suis heureux, je suis épanoui,

J’ai surmonté ma peur, ma bataille.

Ecrivain77 / Christophe R