Les digues fragiles est un poeme sur le mensonge doux, la peur d’inquieter, et la tendresse qui se cache dans le silence.
Les digues fragiles
Extrait
J’ai croisé un homme qui riait trop fort.
Sous les néons, ses mains tremblaient.
Il parlait de l’Italie, de juillet,
Son verre tenait lieu de rivage.
« Ça va », disait-il. Toujours « ça va ».
Le mensonge glissait comme un cachet,
Doux dans la bouche, amer au fond.
Son corps parlait à sa place :
Chaque pas plus lourd, chaque souffle court,
Chaque jour une bataille, chaque nuit un repli.
Il peignait des vies éclatantes,
Des visages heureux peints trop vifs.
Sous la toile, une nuance grise,
Un secret qui refusait de mourir.
Christophe R / Ecrivain77
🕯️ Ce texte est un extrait. Le poeme complet paraitra dans mon recueil 2, actuellement en ecriture.
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