Ma femme pleure, et dans ses larmes je vois

Non pas la tristesse, plutôt une lumière qui croit.

Elle pleure non d’un abîme ou d’un poids,

Avant tout, d’un amour si vaste qu’il dépasse la foi.

Ses larmes sont des perles, des reflets d’un feu doux,

Des échos d’un cœur qui bat, malgré tout.

Elle pleure parce qu’elle m’aime, au-delà du visible,

Et qu’aimer, parfois, c’est toucher l’impossible.

Elle tend la main, non pour guérir mes blessures,

Mais pour partager l’instant, même dans l’ombre obscure.

Elle sait que la peine n’est pas un ennemi,

Plutôt un passage, une clef vers l’infini.

Dans mes silences, elle devine une promesse,

Que la douleur aussi façonne notre tendresse.

Elle ne cherche pas à effacer mes doutes,

Elle choisit simplement de marcher à mes côtés, quoi qu’il en coûte.

Dans ses larmes, il y a une force sereine,

Un chant doux qui murmure : “Tout est éphémère, et rien ne s’éteint.”

Elle pleure, non de peur, d’un amour immense,

Un amour qui danse avec l’existence.

Et moi, dans son regard humide, je trouve la paix,

Parce qu’elle me montre qu’aimer, c’est être entier.

Ce n’est pas toujours soigner, ni tout comprendre,

C’est offrir une présence, laisser le cœur s’étendre.

Peut-être que l’amour, le vrai,

C’est accepter de se perdre pour mieux se trouver.

C’est une communion dans le silence des âmes,

Un feu qui éclaire sans consumer les flammes.

Elle pleure, toutefois ce n’est pas une douleur,

C’est une offrande, une lumière au fond de mon cœur.

Ses larmes portent la sagesse du monde,

Un savoir ancien où tout est onde.

Que serait l’amour sans l’épreuve du réel ?

Une illusion fragile, un rêve superficiel.

Pourtant, dans ses larmes, il y a une vérité,

Que l’amour, même face à l’inconnu, reste éternité.

Et alors, je pleure avec elle, non par faiblesse,

Simplement parce qu’ensemble, nous touchons l’ivresse.

L’ivresse d’aimer dans toute sa profondeur,

Avec nos failles, nos joies, et nos ardeurs.

Ainsi, elle pleure, et je l’aime encore plus,

Dans ce mystère où nos âmes s’éclusent.

Puisque l’amour n’est ni un remède ni une fin,

Il est un voyage, un souffle divin.

Ecrivain77 / Christophe R

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