Tu plonges dans mes mots comme on traverse une mer,
Et parfois, je vois ton regard, inquiet, incertain,
Comme si mes pensées dansaient trop haut, trop clair,
Mais sans toi, mon amour, mes mots n’ont aucun chemin.
Tu es celle qui m’invite à écrire, à sonder,
À creuser chaque page, à caresser le vrai,
Toi, qui dans mon univers apportes la clarté,
Dans ton sourire se cache l’envie de rêver.
Parfois, tu te vois simple, douce plume en l’air,
Flottant entre les ombres, dans un voile de brume,
Cherchant une étincelle, un éclat plus clair,
Sans savoir que tu es l’âme qui m’illumine.
Et moi, je t’aime pour ce silence fragile,
Ce regard attentif qui fait naître mes vers,
Tu es la flamme, l’encre et le fil,
Tu es le souffle, la force et le mystère.
Dans la douceur voilée de nos âmes entremêlées,
Toi, ma lumière, douce étoile de mon ciel,
Quand tes yeux cherchent le sens, hésitent, vacillent,
Sache que c’est toi, mon amour, qui éclaire mes ailes.
Tu es la force derrière chaque rature,
Le doux matin qui éclaire mes doutes obscurs,
Je te murmure dans l’ombre d’un murmure,
Sans toi, mes mots se dissipent, flous et purs.
Tu te crois parfois petite dans cet océan,
Mais tu es le cœur, l’impulsion de mon vent,
Muse silencieuse qui guide et enchante,
Tu es l’univers où mon âme se plante.
Alors, dans ce doux reflet, comprends enfin,
Que l’amour, c’est être soi, sans chercher plus loin,
Tu es mon étoile, mon port, mon univers,
La femme, tout simplement, qui éclaire ma terre.
Ecrivain77 / Christophe R