Brutalement, le temps s’est figé.
Dans ce ciel serein, un coup de tonnerre,
Il ne restait que l’ombre d’un souffle manqué,
Un vide immense, inattendu, où tout s’effondre,
Comme une main invisible qui s’abat sans pitié.
Pas de mots d’adieu, pas de regard échangé,
La mort t’a pris sans prévenir,
Juste un silence tranchant, qui dévore tout espoir,
Le destin, cruel, a fermé la porte avant même que je réalise,
Il y avait tant à dire, tant à sentir.
Je n’ai pas eu le temps de comprendre,
Le monde a continué à tourner sans toi,
Je voulais te retenir, te crier mes adieux,
Pour la mort, la parole n’a pas sa place,
Elle fauche, elle emporte, elle efface.
Ton départ brutal laisse en moi une blessure béante,
Un gouffre que même le temps ne comble pas.
Dans ce vide, je cherche des réponses,
Car peut-être que tout adieu n’est qu’un masque,
Une illusion fragile pour se donner du courage.
Tu n’as pas attendu mes mots,
Tu as glissé hors du temps, arraché à la vie,
Comme une étoile qui s’éteint dans un ciel sans fin,
Je suis resté là, cherchant un sens à cette rupture,
Tentant de saisir l’invisible dans l’absence.
Au fond, peut-être que l’adieu est inutile,
Au-delà de la mort, ton essence persiste,
Plus forte que ce dernier souffle,
Plus réelle que tout ce que j’aurais pu te dire,
Non pas dans des mots jamais prononcés.
Dans ce silence imposé.
Je réalise que tu es toujours là,
Dans chaque fragment de ma mémoire,
Dans chaque battement de mon cœur,
Même sans adieu, et pour toujours, tu vis encore.
Ecrivain77 / Christophe R