LE MENSONGE.
A mon avantage, comme toujours, renverser la situation.
Mes paroles proférées sont fruits infertiles de véracité.
Faire appel à sa mémoire sans tomber dans la contradiction.
Prétendre à qui veut bien l’entendre, sans jamais s’être empêtré
dans des affabulations, tout en fuyant le puits de la névrose.
Ne pas vouloir regarder en face le juste retour des choses.
Le long du chemin bordé d’arbres, sous l’égide des branches arquées.
Le soleil ne perçant pas à travers les branches, éclaire pourtant
le renard qui vit en moi. Mon cœur s’ouvre à cette réalité.
Par forme de courage, je pense à ce chemin enveloppant.
La lassitude, me pousse à mieux scruter les feuilles irradiées.
Je ressens au plus profond de mon être, que je dois me dévoiler.
Sous le poids de la déraison. Je me pose sur une souche, tel
un rapace à la recherche de sa proie du haut de son rocher.
Quelle est cette spirale portant vers un idéal virtuel.
Je regarde la beauté des feuilles, malgré si peu de clarté pour les éclairer.
Par cette traversée arborée, mon cœur s’ouvre à ma naissance.
Ai-je créé désolation, où ne réside que l’arrogance ?
Christophe R/ Ecrivain77/Epistolier77