Devant la page blanche, mon cœur se serre,

Mon esprit se fige et mon souffle se perd,

Je crains de ne pas trouver les mots justes,

De ne pas être à la hauteur, d’être injuste.

 

Devant elle, je me sens nu, vulnérable,

Face à l’angoisse de la page blanche insurmontable,

Mon cœur bat la chamade, mes mains tremblent,

Et je crains de ne pouvoir enfin écrire quelque chose d’agréable.

 

Les phrases se bousculent dans ma tête,

Mais une fois sur le papier, elles s’arrêtent,

Je lutte contre l’angoisse qui m’envahit,

Je voudrais m’enfuir, partir très loin d’ici

 

Pourtant, je sais que je dois affronter ce défi,

Que je dois plonger dans l’inconnu et créer,

Trouver les mots justes pour exprimer mon esprit,

Et libérer mes idées pour enfin m’envoler.

 

Je respire profondément, je me concentre,

Je ferme les yeux et j’essaie de me rendre,

À l’endroit où les idées se bousculent,

Où les mots se libèrent et où tout s’articule.

 

Je pense aux écrivains qui ont créé,

Aux poètes qui ont trouvé le mot sacré,

Je me rappelle qu’ils ont tous commencé,

Par une page blanche qu’ils ont fini par dompter.

 

Je prends mon stylo et je laisse les mots couler,

Je les laisse m’emporter, me guider, me porter,

Je les laisse s’entrelacer, se combiner,

Et j’ouvre les yeux sur un texte achevé.

 

La peur de la page blanche peut sembler immense,

Mais il suffit parfois de quelques instants,

De se concentrer, de se libérer, de se donner la chance,

De laisser parler son cœur pour écrire finalement.

 

Les phrases s’organisent, le sens se dessine,

Et la magie de la création s’installe,

Je suis heureux, je suis épanoui,

J’ai surmonté ma peur, ma bataille.

Ecrivain77 / Christophe R

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