Les pages du matin

Avant de commencer, soyez certains(nes) que personne ne lira vos pages du matin, elles ne sont pas destinées à en faire un livre. Personne ne doit les lire.

Vous pourrez les relire seulement après 8 semaines. Ce n’est pas une obligation.

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Il s’agit d’écrire ponctuellement chaque matin même (et surtout) si on n’en a pas envie trois pages manuscrites(format A4 ce qui fait une feuille et demi, ou si on utilise un petit cahier, 3 feuilles recto verso) ou au coursdesquelles nous devons donner libre cours à nos pensées : « oh la la encore un matin ! mais je n’ai rien à écrirej’ai encore la vaisselle à faire …est ce qu’il a plu cette nuit ? …blablabla… ».

Il faut écrire tout ce qui nous passe par la tête. Rien n’est trop stupide, trop insignifiant, trop étrange pour être exclu. Et si on ne sait pas quoi écrire, on écrit : « je ne sais pas quoi écrire, je ne sais pas quoi écrire… » ou n’importequoi jusqu’à ce qu’on ait noirci trois pages.

Ce qu’on écrit n’est pas de l’art, ni même de l’écriture, l’orthographe, la grammaire, le style n’ont rien à y voir.

Les pages du matin n’ont pas à paraître intelligentes ; la plupart du temps elles ne le seront pas et personne n’ensaura rien sauf nous-même car absolument personne n’est autorisé à les lire. Et même nous, nous ne devons pas les relire avant huit semaines environ.

Même si parfois les pages du matin peuvent receler des choses très belles et pertinentes, la plupart du temps ellesne seront que pensées négatives et fragmentées. Souvent elles ne livrent qu’apitoiement sur soi-même, enfantillageselles sont souvent répétitives de jours en jourselles expriment de la colère, des velléités, des rancœurselles peuvent paraître bêtes

Parce que tous ces propos notés les matins dans les pages, qui expriment des gémissements, des émotionsperturbantes, ou des choses insignifiantes et banales, toutes ces choses s’érigent entre nous et notre créativité. Toutes ces choses encombrent notre inconscient (et souvent aussi notre conscient !)  Et nous gâchent nos journées. Nous lavons notre cerveau de toutes ces choses en les couchant sur la page.  C’est déjà un premier point.

Mais les pages ont une deuxième vertu, si on les fait le plus tôt possible, dès le saut du lit préconise JULIA CAMERON : nous permettre d’échapper à notre Censeur intérieur !

En tant qu’artistes bloqués nous avons tendance à nous critiquer sans merci.

Même si nous paraissons aux yeux des autres fonctionner comme des artistes, nous avons le sentiment que nous n’en faisons jamais assez et que ce que nous faisons n’est jamais assez bien. Nous sommes victimes de notrepropre critique, perfectionniste intériorisé, le vilain Censeur qui profère sans arrêt des remarques destructrices, biensouvent déguisées en vérité.

Puisqu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon d’écrire les pages du matin, et parce que plus tôt on les fait, moins le Censeur est réveillé, l’opinion du Censeur sur le principe et le contenu de ces pages n’a aucuneimportance même s’il en émet une, forcément négative, et il le fera assurément. Il suffit d’écrire.

 Le but est de cesser de considérer le Censeur comme la voix de la raison et d’apprendre à le concevoir comme un dispositif de blocage, ce qu’il est.

Les pages du matin vont nous apprendre que notre humeur n’a pas vraiment d’importance ; que certaines de nos œuvres, parmi les plus créatives sont réalisées les jours où on avait l’impression que tout ce qu’on faisait ne valaitabsolument rien. Les pages du matin nous apprennent d’arrêter de juger et d’écrire (« tais- toi et écris ! »)

AncreJULIA CAMERON explique que faire les pages du matin lui permet d’aller de l’autre côté( to get to the other side ); de l’autre côté de nos peurs, de notre négativisme, de nos humeurs.

Surtout, au-delà de notre Censeur, à l’abri de ses critiques incessantes, là où on peut entendre la petite voix de notre Créateur intérieur qui est aussi la nôtre.

Le Censeur c’est notre cerveau logique, linéaire ; il perçoit le monde selon des principes, des catégories connus. Le cerveau logique était et est toujours notre cerveau de survie. Tout ce qui est inconnu est perçu comme inadéquat et potentiellement dangereux.

Notre cerveau artiste en revanche est notre enfant intérieur, notre inventeur…il est libre, procède par association, il établit des liens nouveaux, relie des images disparates pour créer du sens…

Il se trouve que les pages du matin apprennent au cerveau logique à se tenir à l’écart et à laisser jouer le cerveauartiste.

Pour le Censeur, toute pensée originale peut être un vrai danger. Il aime ce qu’il connaît, ce qui le sécurise. Il jugetoute originalité fausse/dangereuse/mauvaise.

Les pages du matin entraînent à ne plus entendre les critiques, les moqueries, les menaces du Censeur.

JULIA CAMERON nous explique que les pages du matin sont une forme de méditation. A force de les faire chaquematin on atteint une forme de vision intérieur, une forme de sagesse.

Voilà donc en résumé ce que sont les pages du matin selon

Julia Cameron dans son livre « Libérez votre créativité ».




Passion Souffrance

Vous rêvez d’avoir une vie modèle, une vie heureuse. 

Vous voulez être l’employé du mois de l’année. 

Vous voulez être le meilleur, un être extraordinaire. 

Vous avez une passion, un rêve ?

Sachez que cela est possible. Mais à quel prix ? 

Pour ça il va falloir accepter de souffrir, de galérer, d’être critiqué, d’être jugé. 

Le bonheur existe, il vous faut tout simplement le découvrir. 

Parlez-en avec les bonnes personnes.

Vous risquez de vous retrouver seul au fond de votre lit à vous demander si c’est bien, si cela en vaut la peine. 

Sachez écouter votre MOI, votre cœur. 

Faire des sacrifices ou des compromis ? 

Votre rêve est à court terme ou à long terme ? 

Il vous restera quoi après le court terme ? 

Avez-vous l’endurance ?  

Sachez que tout cela se travaille, se perfectionne.

Regardez-vous comme vous êtes et non comme les autres voudraient vous voir. 

Ne perdez pas de temps à vous confronter avec des personnes qui ne comprennent ou n’acceptent pas votre passion ou votre rêve. 

Soit parce qu’elles n’ont pas le courage ou la volonté de faire comme vous. 

Restez vous-même, heureux, ou heureuse tout simplement. 

Vous voulez faire de la poterie, mais votre travail vous accapare, commencez par savoir pourquoi vous aimeriez, ne sacrifiez pas votre famille, vos amis, cela vous rendra coupable par la suite inconsciemment. 

Sortez, visitez, écoutez ceux qui ont su vivre de leur passion ou la réaliser en plus de leur travail. 

Ne parlez de votre passion ou de votre rêve à une seule personne de confiance avant de vous lancer. Cette personne c’est vous, c’est votre MOI. 

Tout être Humain a son jardin secret, et heureusement. 

Dans ce monde où tout va vite, tout n’est que poudre aux yeux, les médias vous incitent à penser autrement, à voir selon leur vision. 

Vous allez rencontrer des gourous : lire des livres positifs pour vous faire miroiter un bel avenir. 

Je ne me répèterai jamais assez : « TOUT EST POSSIBLE », mais il y a un prix à payer. Êtes-vous sûr du tarif ? 

Acceptez les épreuves pour vous améliorer, vous rendre nature. 

La douleur ne sera plus que du positif pour vous aider à avancer, ce malaise du début deviendra de moins en moins pénible dès que vous l’accepterez, il deviendra votre ami.

Ne devenez pas masochiste en acceptant la souffrance sans rien faire pour vous améliorer.

Aidez les autres c’est aussi s’aider soi-même. 

Si un jour on vous félicite sur votre tenue vestimentaire, dites simplement Merci avec un grand sourire, ne dites pas que vous l’avez acheté 3 francs 6 sous au marché aux puces. 

Prenez le compliment pour recharger vos batteries. 

Ne vous dévaluez pas aux yeux des autres, ne vous culpabilisez pas. 

J’ai mis plus de 3 ans à créer le site sur lequel vous lisez, pourtant c’est mon métier. Je ne trouvais pas le bon site qui me corresponde, rien ne dit que dans une semaine il changera totalement. 

Tout évolue dans la vie même vous.

J’ai lu des livres qui poussent à positiver à vous sentir mieux. Un seul parle vraiment de la douleur de se réaliser. 

Ne restez pas enfermé entre quatre murs. Sortez, profitez de ce qui est gratuit dans la vie.

Regardez autour de vous. Ne vous laissez pas imposer une opinion par les médias, les autres.

Ne jugez pas trop vite les autres sans savoir les vrais faits.

Allez dans des conférences qui vous attirent même si elles ne sont pas en rapport avec votre passion. Cela fera travailler votre MOI, vous fera prendre du recul.

Je n’ai pas un gros salaire avec mon travail. Je travaille pour vivre, je fais partie des gens chanceux d’avoir un travail même s’il ne m’apporte rien intellectuellement.

Mais cela ne dure que 8 heures par jour et 5 jours par semaine.

Il me reste 16 heures par jour, les week-ends, les vacances, les jours fériés, pour faire vivre ma passion et la développer.

La retraite n’existe pas pour sa passion.

Vous verrez plus vous vous sentirez mieux et plus les bonnes personnes se rapprocheront de vous. Seulement si vous ne vous enfermez pas dans votre passion.

S’aimer soi même c’est aussi aimer les autres.

Si vous êtes ouvert au fait qu’il faut savoir analyser la souffrance pour être soi-même, vous avez déjà passé le plus dur. 

Maintenant accepterez-vous de souffrir pour être vous-même, ou de souffrir longtemps pour essayer de ressembler aux autres ? 

Que vous restera-t-il quand vous serez sans activité professionnelle, sans passion, des regrets ou des remords ?




Booster la promotion de son livre


Informez votre entourage, famille, amis, collègues.
Pour ce faire, écrivez-leur un mail dans lequel vous glissez un lien vers une page Web présentant votre livre. Invitez-les à cliquer sur ce lien et à retransmettre votre mail à tous leurs amis !

Si votre livre est en vente sur des sites marchands.
Invitez vos amis à laisser un commentaire.
Ces commentaires sont importants car ils attisent l’intérêt et aide à choisir. Soyez honnête, n’obligez pas vos amis à écrire un « bon » commentaire. Demandez-leur de s’exprimer simplement avec franchise.

Vous avez un site ou un blog.
Publiez un article sur votre livre !
N’hésitez pas à offrir de longs extraits. C’est un bon moyen de susciter l’intérêt d’un lecteur potentiel.
Pensez également à insérer une photo du livre.

Vous n’avez ni site ni blog.
Alors, n’attendez plus pour vous lancer. C’est un excellent moyen de mettre votre livre en avant.
Les blogs littéraires ont le vent en poupe ! Surfez sur la vague et faites-vous connaître par ce biais. Présentez-y votre parcours, votre œuvre et faites-en aussi un lieu de discussion et d’échange autour de vos lectures ou d’autres auteurs. Si vous vous contentez de ne parler que de votre livre, vous risquez de lasser les internautes.

Utilisez les autres réseaux sociaux.
Twitter, Linkedin, Viadeo, Google Plus, About me, Slideshare, Pinterest…

Faites une vidéo.
et publiez-la sur YouTube, sur des blogs, votre page Facebook. Soyez créatif !

Vous avez une page Facebook.
Profitez de ce réseau. Écrivez un article sur la parution de votre livre et invitez tous vos amis à venir le lire. Pensez à ajouter une photo du livre.
Aujourd’hui incontournables, les réseaux sociaux peuvent vous apporter un plus si vous les utilisez correctement.
La méthode qui fonctionne ? Ouvrez vos pages et profils à un maximum de monde pour pouvoir bénéficier de l’effet boule de neige, en sélectionnant si possible des profils eux aussi très populaires.

Contactez les médias.
Un petit article dans la presse locale ! Les retombées sont généralement très positives et vous permettent de vous faire connaître au moins dans votre région, c’est un début d’autant plus intéressant que l’article peut ensuite servir de tremplin. Les journalistes rechignent rarement à présenter les auteurs du cru, alors n’hésitez pas ! journal de votre ville ou radio locale. Pensez à constituer un petit dossier de presse contenant :
• Le résumé de votre livre,
• Votre biographie en quelques lignes,
• Quelques photographies de vous, d’autres informations ou documents en lien avec le sujet de votre livre
Mieux vaut être prêt. Les journalistes vous les réclameront.

Rapprochez -vous des services culturels des mairies.
Votre ville a très certainement un service culturel, profitez-en !
Prenez le temps de vous y rendre pour vous y présenter et pour expliquer votre travail, parlez de votre livre et laissez faire le reste.
Votre ville aura sans doute à cœur de promouvoir un auteur local et vous proposera peut-être d’assister ou de participer à des événements culturels.
Qui organisent un salon du livre. Proposez-leur votre candidature pour leur prochain salon et vendez votre livre en direct.
Vous pouvez écouler un grand nombre de vos ouvrages. Cette forme de vente permet d’acquérir de nouveaux lecteurs et de rencontrer les anciens auprès desquels recueillir des avis sur votre travail.
Fouillez sur le net, vous trouverez assez facilement des annuaires de salons du livre.
Sachez aussi que les organisateurs communiquent sur leurs événements et assurent ainsi votre promotion de façon indirecte.

Vous pouvez également offrir ou proposer des exemplaires .
Offrez à des personnes suffisamment influentes pour parler de votre livre et le faire connaître.
Proposez Aux librairies en leur demandant de leur laisser bonne place sur leurs rayons.
Mieux encore, vous pouvez créer l’événement autour de votre livre en proposant aux libraires d’organiser une séance de dédicaces. En général, ils y sont plutôt favorables. Ce genre d’animation amène du mouvement dans leur établissement. Quant à vous, il offre un prétexte de plus pour faire parler de vous dans la presse locale.

Faites connaître votre livre sur les sites de partage de publication.
Les plus importants sont :
• Cameleo
• Scribd
• Slideshare
• Youscribe

Parlez de votre livre sur les forums.
Veillez cependant à bien respecter leurs chartes. Certains s’opposent à la promotion de produits.
Si vous doutez, posez franchement la question. Quand elle est posée. La réponse est rarement négative.
Les forums de discussion ont l’avantage de permettre de tisser en quelques échanges des liens virtuels qui peuvent être de très bons boosters en période de promotion.
Évidemment, il ne s’agit pas d’arriver dans les discussions des forums spécialisés en littérature juste pour faire un peu de publicité, vous vous feriez rabrouer !

S’inscrire à des concours littéraires.
Gagner un concours littéraire, c’est l’assurance d’avoir certaines retombées médiatiques (et parfois un joli chèque), une publicité qui vaut de l’or. Contrairement à ce l’on pense, les concours littéraires sont assez nombreux et ne se limitent pas au Goncourt ! Inscrivez-vous dès que vous le pouvez, le comité de lecteurs fera le reste. Surtout ne pas payer pour faire participer au concours. Un concours doit être gratuit, vu que rarement les nouveaus auteurs sont élus. Le concours doit rester un plaisir, une façon de travailler dans l’urgence, d’écrire sur un thème donné.

Être disponible pour des séances de signatures.
La rencontre avec le lectorat peut avoir quelque chose d’angoissant pour les auteurs, c’est pourtant un excellent moteur
pour gonfler l’estime de soi ! Ce peut être un capital confiance utile pour les livres suivants, d’autant que les échanges sont généralement bienveillants. C’est aussi un moyen facile d’accès pour se faire connaître.

Arpenter les salons littéraires.
Les salons vous permettront de vous faire connaître auprès des professionnels du milieu et des autres auteurs. Vous faites alors coup double ! Vous pouvez susciter l’intérêt d’un éditeur (si vous êtes auto-édité, ce peut être une bonne idée) et faire des rencontres avec d’autres auteurs qui pourraient déboucher sur des actions communes.

Fréquenter les cafés littéraires.
Des rencontres, des lectures, des signatures, les cafés littéraires organisent toutes sortes d’événements. Les fréquenter, c’est aussi baigner dans un milieu, s’enrichir des expériences vécues par les autres auteurs et gonfler son carnet d’adresses.
Quant à participer en tant qu’intervenant, ce sont autant d’occasions de vous faire connaître.
Après auteur, vous voilà dans un nouveau rôle, celui de commercial.
Plus vous agirez pour promouvoir votre livre, mieux vous le vendrez ! Après tout, nous écrivons bien pour être lus et si vous pouvez gagner en plus un peu d’argent, ce n’est pas plus mal.
Après tout, vous avez trimé des mois sur votre ordinateur.




 » 8 Conseils Positifs « 

1er conseil
Instaurez une routine d’écriture quotidienne et n’y déroger jamais. Le philosophe grec Aristote l’avait dit à son époque :
« Nous sommes ce que nous faisons régulièrement ». L’excellence est donc une routine.
Établir une routine d’écriture est particulièrement difficile à assurer quand on a un travail, une famille qui passe souvent avant le reste.
Mais l’entourage doit comprendre que vous avez besoin de temps pour écrire. À vous d’être convaincant !
Établir des limites raisonnables avec les proches est une étape cruciale pour un écrivain, Parfois il suffit juste dire « j’ai besoin de 30 minutes de temps tranquille, d’accord ?

2e conseil
Vous devez TRAVAILLER. C’est la base. La réussite est une question de discipline.
Il est facile d’oublier que l’écriture est un travail. Soyez ferme sur le respect de vos moments d’écriture, c’est-à-dire ne cédez pas aux multiples sollicitations, résister aux réunions «essentielles» et «attendues depuis longtemps». Ce qui est amusant, c’est que, bien que l’écriture soit devenu mon véritable travail depuis plusieurs années, il me semble encore devoir me battre pour avoir le temps de le faire ! Nous n’avons pas toujours envie de faire notre travail d’écriture. Car nous ne nous sentons pas toujours inspirés. Mais pour devenir écrivains, nous devons nous entraîner. S’asseoir et écrire même quand nous n’en avons pas envie. Ces moments sont vraiment importants. Ils sont même plus importants que les moments d’écriture facile

3e conseil
Êtes-vous un écrivain ?
(Peut-être qu’une petite voix intérieure vous dit non mais je sais qu’au fond de vous un petit oui vous pousse à y croire)
Donc… Vous êtes un écrivain ! Cela signifie que vous écrivez.
Un coureur court. Un peintre peint. Un cuisinier cuisine. Donc si vous êtes un écrivain. Vous écrivez !
Acceptez-le, croyez-le de toutes vos forces… et vous serez étonné de l’énergie que cette croyance vous apportera !

4e conseil
Ecrivez ce que vous savez : vos propres intérêts, sentiments, croyances, amis, famille et même les animaux de compagnie seront vos matières premières lorsque vous commencerez à écrire.
Cela ne signifie pas que vous ne devez pas expérimenter et écrire sur des extraterrestres. Cela signifie juste que toutes les bonnes histoires ont une dimension universelle.
La pratique de l’écriture et la discipline vous aident simplement à la mettre sur papier.

5e conseil
Je dis toujours aux personnes qui me demandent des conseils pour devenir écrivain de lire autant qu’ils le peuvent. Jane Austen avait déjà donné ce conseil en son temps : lisez, lisez, lisez !
Plus vous lirez, plus votre arsenal de mots sera grand. Plus vous lirez, plus votre compréhension de la métaphore, de la poésie, de la beauté, de la passion et de l’empathie sera grande. Plus vous lirez… mieux vous écrirez.
C’est comme apprendre plus de mouvements de danse ou des notes incroyablement difficiles sur un instrument. Plus vous apprenez, mieux vous saurez.

6e conseil
La persévérance est absolument essentielle, pas seulement pour produire tous ces mots, mais pour survivre au rejet et à la critique.
Une des vérités désagréables à propos de l’édition, c’est que vous risquez d’être rejeté de nombreuses fois !
Harry Potter a été refusé encore et encore et encore parce que parfois, c’est juste comme ça que ça se passe.
Et ce n’est pas seulement le fait des éditeurs, une fois publié, il se peut que votre travail recueille de mauvaises critiques.
La plupart du temps, elles émanent de ceux qui ne comprennent pas ce que vous faites.
Et même si intellectuellement, vous, vous le savez, votre cœur va se briser en mille morceaux.
Peu importe ! Vous ne pouvez pas arrêter d’écrire à cause des rejets ou des critiques.
Vous NE devez PAS arrêter d’écrire à cause des rejets ou des critiques.
Continuez. Ne vous arrêtez pas. Lorsque vous êtes rejeté, prenez votre stylo et continuez (et utilisez ce que vous ressentez pour apporter plus d’universel dans votre travail d’écriture).

7e conseil
Ce que vous écrivez est le reflet de qui vous êtes… Alors assurez-vous d’aimer ce que vous écrivez !
Vos croyances, vos expériences et vos sentiments contribuent à façonner votre écriture. Cependant, votre écriture clarifie, corrige et révèle souvent vos croyances, expériences et sentiments.
Il y a des choses que vous savez, d’autres que vous ne savez pas, mais qui toutes vont infiltrer votre subconscient et influencer votre écriture.
En écrivant, vous découvrirez des choses sur vous-même.
Vous clarifierez les choses aussi, car c’est seulement à mesure que vous les écrirez que vous réaliserez qu’elles avaient d’abord besoin d’éclaircissements.
L’écriture est une entreprise courageuse et audacieuse, et la découverte qui change la vie fait partie du voyage. Ne laissez jamais quelqu’un vous dire que c’est facile.

8e conseil
L’échec est inévitable, faites-en une force.
Vous devez vous résigner au fait que vous écrirez peut-être beaucoup avant d’écrire quelque chose que vous aimerez vraiment. C’est comme ça !
C’est comme apprendre un instrument, vous devez être prêt à faire de mauvaises notes de temps en temps, avant de jouer une partition correctement.
J’ai beaucoup beaucoup écrit avant d’être satisfaite de mon écriture.
Et c’est parfaitement normal. Vous allez écrire quantité de nullités. Et le pire, c’est que vous mettrez du temps à les écrire.
Cela peut prendre douze ans. Cela peut vous prendre un million de mots. Si c’est le cas, alors vous êtes en bon chemin. Et c’est le même qu’ont emprunté vos auteurs favoris !
Acceptez que votre apprentissage prenne du temps, et que parfois votre écriture vous déçoive.
Quand cela arrivera, ne jetez pas l’éponge. Au lieu de cela, dites vous que vous pouvez progresser et vous améliorer.
Reprenez courage et continuez d’écrire !
Chers amis écrivains, vous pouvez le faire.
Nous sommes tous sur le même chemin, et nous pouvons tous nous encourager. N’abandonnez pas.
Il est temps d’écrire !

 

 


« Ne laissez personne détruire vos rêves »

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