Slamalamer


Dans le creux des vagues, sous l’éclat de la lune,

Bercé par les étoiles, je continue mon voyage, 

À l’infini de la mer, à ses profondeurs cachées,  

Où résonnent les échos de mes rêves échoués.

 

Dans le murmure des flots, j’entends des histoires,  

Des légendes oubliées, des souvenirs dans le noir.  

Chaque goutte d’eau, une larme de la Terre,  

Porte en elle les secrets, les mystères de l’univers.

 

Je parle aux marées, en quête de liberté,  

Dans un monde où l’écume rime avec éternité.  

Les marées, emportent mes pensées, 

Sur des rivages lointains, à jamais éthérés.

 

Dans ce slam, chaque syllabe est une embarcation,  

Naviguant vers l’avenir, portée par l’émotion.  

Les phrases se déroulent, telles des cordages,  

Reliant les âmes, à travers les âges.

 

Au cœur de la tempête, mon slam est un phare,  

Un repère lumineux, dans la nuit, un regard.  

Sur la mer déchaînée, mes mots sont des radeaux,  

Portant l’espoir, défiant les flots.

 

Et même quand les étoiles s’éteindront une à une,  

Mon slam voyagera, jusqu’à la dernière dune.  

Dans l’écho infini, dans le souffle du vent,  

Mes mots vivront, au-delà du temps.

 

Slamalamer, c’est une épopée intime,  

Un voyage sans fin, où chaque rime  

Est un pas de plus vers l’inconnu,  

Une exploration de ce qui n’a jamais été vu.

 

Et quand l’aube vient peindre ses teintes de rosée,  

Mon slam reste là, sur la plage, échoué.  

Comme une bouteille à la mer, un secret à découvrir,  

Un message d’espoir, qui refuse de mourir.

 

Naviguons ensemble, à travers mes vers,  

Sur cette mer sans fin, sous l’univers.  

Slamalamer, c’est l’invitation au rêve,  

À un voyage éternel, où l’âme s’élève.

 

Alors, à vous qui entendez cet appel,  

Ne laissez pas vos rêves se perdre dans le ciel.  

Slamer, c’est espérer sans faillir,  

Avec la puissance de nos mots pour s’épanouir. 

Christophe R / Ecrivain77





Le chat


Dans son nid de douceur, le chat s’est blotti,

Enveloppé de rêves, dans son couffin, il médite.

Son oeil mi-clos, guettant avec la lune pour guide,

Il surveille son humain, tel un bijou.

 

Silencieux complice de ces moments,

Il reste, là, à la lueur palissandre.

Son regard, chargé d’une présence constante, 

Il assiste à la danse des mots, veilleur bienveillant.

 

Son manteau nocturne, oasis de chaleur et de paix,

L’enveloppe, le rassure, dans ce sanctuaire de papier.

Chaque mot, chaque vers, s’épanouit sous son œil sage,

Fruit d’une mémoire profonde, d’un intime voyage.

 

L’écrivain, perdu dans le labyrinthe des vers,

Cherche un sens, une direction, dans l’univers.

Le chat, statue vivante, est son ancre, sa muse,

En silence, il guide, sans jamais s’imposer, il s’amuse.

 

Il lit dans l’âme de son compagnon, perce les mystères,

Les rires et les larmes, les espoirs, les colères.

Mais voilà que le chat ressent, dans son cœur feutré,

Que c’est l’heure de clore les billets.

4 mots trop proches

Avec une finesse innée, il sent que le moment est venu,

Que les mots ont tissé leur toile, le récit est suspendu.

Avec une caresse de sa patte, un regard empli d’amour,

Il signifie que l’inspiration se retire, laissant place au leurre.

 

Il se redresse lentement, annonçant son départ,

Son humain acquiesce, lisant dans son regard.

Le chat, sage gardien, rappelle l’importance du repos,

Pour que demain, l’écriture puisse prendre un nouveau propos.

 

Avec un ronron, il scelle la fin de leur quête nocturne,

Un adieu temporaire au monde des mots, disparus.

L’écrivain sourit, reconnaissant en son ami à fourrure,

La promesse d’un demain riche en nouvelles aventures.

 

Dans l’ombre de leur cocon, ce duo singulier,

L’un façonne des mondes, l’autre les garde secrets.

Le chat et l’écrivain, dans un parfait équilibre,

Tissent ensemble une histoire où leur lien préside.

Christophe R / Ecrivain77





Flambeau du savoir


Dans le silence d’une salle de classe, 

Un professeur, l’âme sincère,

Enseignait les mots, les vers, les rimes,

La littérature, un trésor sans limites,

Il parlait du monde, de l’amour, de la vie.

À travers les pages, il les guidait.

« Il n’y a pas de question bête », disait-il avec un sourire,

Chaque interrogation est un désir de s’épanouir.

Mais le destin, cruel et sans pitié,

Vint l’emporter, loin de l’humanité,

Dans un monde où la haine plane, aveugle et sombre,

Un acte barbare l’a rayé du nombre.

Un assassin caché dans l’ombre de la nuit,

A éteint cette lumière qui brillait dans leurs vies,

Dans l’enceinte sacrée d’une école,

Un inculte, au nom d’un culte, a commis l’irréparable.

Pourquoi tant de cruauté et d’ignorance ?

Pourquoi faut-il détruire ce qui est vrai et bon ?

La colère pour cette horreur nous brûle,

Elle bouillonne en nous, comme une tempête qui commence.

Il a éteint une flamme, celle d’un professeur,

Un gardien du savoir, source d’inspiration sans égal.

Qui partageait sa connaissance, un trésor inestimable,

À tous ses élèves, sans distinction, avec ferveur.

« J’ai la haine », un cri qui résonne dans nos cœurs meurtris,

Par ce geste insensé, c’est l’humanité qui est blessée.

L’éducation, notre arme la plus puissante, s’est vue défiée,

Par l’obscurantisme, ennemi des ténèbres de l’esprit.

Cet égorgeur, voleur de sagesse et de paix,

A laissé un vide immense, un profond regret.

Dans le souvenir de sa mission, nous trouvons la force,

De transformer cette haine, d’en inverser la course.

Même dans l’obscurité la plus profonde,

L’espoir persiste, une étincelle prête à s’enflammer.

Chaque enseignant qui éveille un esprit curieux,

Est un héros, un bâtisseur de mondes meilleurs.

Alors, en mémoire de ce maître, de cet éclaireur,

Reprenons le flambeau, luttons contre l’ignorance.

C’est en partageant le savoir, avec patience et tolérance,

Que l’on combat la haine, et que l’on honore sa valeur.

Ses mots, ses enseignements, à jamais gravés,

Dans le cœur de ceux qu’il a inspirés[.]

Christophe R / Ecrivain77