Le Vide des Rimes, le Poids du Silence


Je n’arrive plus à écrire, le souffle s’est éteint, 

Comme une flamme vacillante sous le poids du destin,

Je n’arrive plus à écrire, c’est la panne, c’est le vide, 

Ma plume s’est brisée, dans le silence elle dérive. 

Ma plume, autrefois légère, pèse une tonne, 

Dans ma tête, le chaos danse, les idées s’affrontent, résonnent,

Ma tête est trop pleine, un brouillard qui me freine, 

Les idées s’emmêlent, se tordent, se font des chaînes.

Mon cœur réclame des mots, pleure en silence,

Le chaos dans mon crâne m’épuise, m’emprisonne,

Mon coeur, souffre de cette absence cruelle, 

Comme un désert sans pluie, il se fane sous le ciel.

Je veux chanter le monde, peindre des paysages, 

Les couleurs se brouillent, je suis perdu dans ce voyage. 

Les rimes me fuient, elles dansent sans me voir, 

Mon esprit veut crier, mais il s’étouffe dans ce noir.

Quand les mots manquent, tout l’être tremble, 

Comme un arbre sans racines, qui doucement s’effondre. 

Je veux saisir la beauté, la vérité du monde, 

Mais c’est le silence qui dans mon âme gronde.

Je brûle de poser des lettres comme on pose des pierres, 

Construire des ponts vers le ciel, toucher la lumière. 

Mes mains sont vides, mes pages blanches pleurent, 

Et dans ce vide qui me ronge, je sens la douleur.

Les émotions bouillonnent, se débattent, s’écrasent, 

Et moi je reste là, prisonnier de cette extase, 

Un souffle coupé, un cri muet, une étoile éteinte, 

Je suis le poète perdu, à la dérive, en quête d’une étreinte.

Alors je laisse le silence faire son œuvre, lentement, 

Et j’apprends à l’écouter, comme on écoute le vent. 

Peut-être qu’un jour, les mots reviendront danser, 

Mais pour l’instant, je contemple et laisse passer.

Christophe R / Ecrivain77





L’Essence de l’Amour Invisible


Dans les plis secrets de ton cœur,

Où nul regard ne peut percer,

Tu caches un amour sans lueur,

Une passion qui ne peut se montrer.

Tu es l’étoile de ses nuits,

L’ombre douce de ses pensées,

Une présence discrète qui luit,

Dans le silence, sans être nommée.

Vos regards se croisent en silence,

Sans jamais oser s’avouer,

Cet amour pur, cette romance,

Qui dans l’ombre reste enfermée.

Tes mots résonnent en lui, cachés,

Comme un chant doux, une mélodie,

Des phrases simples, jamais trahies,

Un écho secret de son âme liée.

Chaque sourire, chaque geste,

Est une promesse muette, un serment,

Un lien fragile, mais céleste,

Qui vous unit, pourtant.

Il t’aime en secret, en silence,

Dans l’ombre, où personne ne voit,

Un amour platonique, en clairvoyance,

Une flamme discrète, qui jamais ne se noie.

Ainsi, tu gardes ce trésor enfoui,

Un amour secret, précieux et pur,

Un jardin secret, où nul ne s’immisce,

Un lien platonique, doux et sûr.

Christophe R / Ecrivain77





Lueur d’espoir à quinze ans


Dans cette chambre d’hôpital, du haut de mes quinze ans,

Mon destin en main, courageux et solitaire,

Dans mon cœur, brûle un feu ardent,

Vibre une force intérieure, extraordinaire.

 

Chaque jour, faisant face aux épreuves avec ténacité,

Je sais que je peux triompher, malgré le désespoir,

Persévérant avec une volonté sans faille, sans hésiter,

Mon regard embrasse l’avenir, rempli d’espoir,

 

L’amour pour la vie brille dans mon sourire,

J’essaye de célébrer chaque instant, chaque souffle, chaque pas,

Une étincelle d’énergie qui ne cesse de grandir,

Savourant la beauté du monde, dans mes bras.

 

Mon amour pour les autres est une flamme bienveillante,

Il console, il encourage, il partage mes rêves,

Il répand la chaleur de mon cœur, sans aucune attente,

Offrant aux autres un espoir qui soulève.

 

Car sous cette fragilité, brille une lueur étroite,

Et même si la maladie tente de m’effrayer,

Ma détermination ne cesse de croître,

Fort de mes quinze ans, je continue de rêver.

 

Les murs blancs m’enveloppent d’un silence feutré,

Les rayons du soleil filtrent à travers la vitre,

Des espoirs et des peurs qu’ils gardent en eux,

Caressant doucement mon visage en équilibre.

 

Le parfum de l’antiseptique flotte dans l’air,

Mêlé à l’odeur des fleurs déposées avec gratitude,

Qui emplit la pièce, m’accompagnant dans la colère.

Un doux mélange de vie et d’incertitude,

 

Sur la table de chevet, des livres empilés,

Compagnons fidèles de mes longues journées,

Un cahier et un stylo, pour écrire mes pensées,

Me permettent d’échapper à cette réalité.

 

Dans ma chambre d’hôpital, résonne un silence lourd,

Les murs gardent en mémoire les échos du passé,

Le souvenir d’un ami, un fardeau dans chaque contour,

Où la vie et la mort se sont tristement embrassées.

 

Mais au milieu de ce chagrin, une lueur d’espoir persiste,

Dans ma chambre d’hôpital, un ami s’en est allé,

La force de se souvenir, malgré la peine qui subsiste,

Mais mon héritage d’amour et d’amitié ne peut se dissiper.

 

Dans l’écriture, je trouve une voix qui transcende,

Les mots sur la page portent ma passion,

Un moyen d’exprimer mes émotions, de toucher les cœurs en attente,

Tissant des histoires de vie, d’amour et de compassion.

 

Et par la combinaison de tous mes dons,

Ma confiance, ma persévérance, mon amour et ma plume,

Je trouve la voie vers la guérison,

Me guidant vers la lumière, où la santé s’allume.

Christophe R / Ecrivain77





Maître-nageur


Dans les eaux, je me lance avec ardeur,

Portant l’héritage d’un homme d’honneur,

Mon père, en tous points extraordinaire,

Un facteur, un maître-nageur solidaire.

 

Sa passion pour l’eau était incandescente,

Au-delà de son travail, une quête incessante,

Les vagues l’appelaient, il répondait en plongeant,

Dans son élément, il se sentait vivant.

 

Gracieux, il glissait dans le liquide translucide,

Les enfants l’admiraient, de leurs yeux avides,

Maître[-]nageur, il enseignait avec patience,

Les secrets des vagues, la nage en bienveillance. 

 

Ma mère, était présente à ses côtés, complice,

Soutenait son amour, sa volonté conquise,

Ensemble, ils bâtirent une maison d’amour,

Reflet de leur dévotion, de leurs parcours.

 

Chaque mur était empreint de leur sueur,

Chaque pièce chantait leur amour en toute heure,

L’habitation était bien plus qu’un simple lieu,

C’était un symbole, un héritage précieux.

 

Leur dévouement et leur travail acharné,

Ont façonné nos vies, ont tout changé,

Ils nous ont appris à suivre nos ambitions,

À donner le meilleur, quelles que soient les situations.

 

La piscine est le lien qui nous unit,

Où nous célébrons les victoires de la vie,

Je sens l’héritage laissé par mon père,

Et je suis rempli de gratitude sincère.

 

Plus qu’un facteur, plus qu’un maîtrenageur,

Mon père était un exemple de vaillance et de ferveur,

Son logis témoignait de la volonté humaine,

De la force des rêves, de l’exaltation qui entraîne.

 

Je suis déterminé à suivre son élan ,

À vivre mes épanouissement,

Dans l’eau, je ressens son esprit qui me guide,

La force, la passion, en moi resident.

 

Je sais que je ne suis pas le seul touché,

Par sa générosité, son amour partagé,

Les enfants auxquels il a appris à nager,

Portent en eux confiance et ouverture d’esprit.

 

Mon père, un facteur dévoué le jour,

Un maître-nageur passionné de toujours,

Son édifice était un symbole de persévérance,

De l’importance de suivre sa ferveur avec abondance.

 

Près de la piscine, je pense à lui,

À tout ce qu’il a accompli durant sa vie,

Porté par ses souvenirs, je nage avec humilité,

Son héritage, à jamais perpétué.

 

Où qu’il soit, je sais qu’il est fier,

De moi et de ceux qu’il a su toucher,

Dans les eaux, je suis son digne héritier,

Et je poursuis mes passions, sans jamais m’arrêter.

 

Christophe R / Ecrivain77





Une ode à la force intérieure.


Dans l’obscurité de la nuit,

Sous le ciel étoilé,

Je contemple la lune,

Et je pense à ceux qui ont des difficultés.

 

Ils marchent avec un pas lent,

Mais leur courage est immense,

Ils surmontent des défis chaque jour,

Sans jamais perdre l’espérance.

 

Ils sont souvent ignorés,

Ou pire encore, mal compris,

Mais leur cœur est rempli d’amour,

Et leur esprit est libre.

 

Ils voient le monde avec des yeux différents,

Et trouvent la beauté dans des endroits inattendus,

Ils sont la preuve vivante,

Que l’handicap n’est pas une fin en soi.

 

L’handicap n’est pas un signe de faiblesse,

C’est un badge d’honneur pour ceux qui luttent,

Une marque de courage, de résilience,

Et de persévérance dans des moments difficiles.

 

Ils nous apprennent à être forts,

Et à ne jamais abandonner,

Et nous montrent que la vraie force,

Vient de l’intérieur de nous-mêmes.

 

Alors que je regarde la lune,

Je suis reconnaissant pour ceux qui nous inspirent,

Et je suis fier de faire partie,

D’une communauté qui célèbre la diversité et l’inclusion.

Ecrivain77  / Christophe R