L’Écho d’une Âme


Quand mes mots traverseront l’ombre,
Ils porteront l’empreinte du feu,
Un doux éclat sous la pénombre,
Un souffle d’amour au creux des cieux.

J’ai confié aux pages mes silences,
Mes espoirs, mes rêves brûlants,
Chaque ligne, une lumière d’essence,
Un battement d’âme hors du temps.

Si tout s’efface sous la poussière,
Si le vent effleure mes pas,
Que demeure une lueur légère,
Un écho d’amour qui veillera.

J’ai offert des rêves en promesse,
Déposé des lueurs, des éclats,
Chaque instant gravé en tendresse
Fleurit à jamais dans un cœur, ici-bas.

Les rivières fredonneront mes danses,
Les étoiles raviveront mes pleurs,
Et dans le vent, comme une chance,
Vibrera l’ombre d’un bonheur.

Même si le temps défait mes sillages,
Si les saisons emportent mon nom,
Que reste au moins, dans l’espace,
L’empreinte d’un frisson profond.

Si demain je deviens brume,
Un écho qui danse entre deux rives,
Que mon passage, tel une plume,
Effleure encore des âmes vives.

J’ai déposé des rires, des larmes, des fautes,
Aimé sans compter, parfois à rebours,
Dans chaque élan, sans ombre ni doute,
Brillait un feu défiant le jour.

J’ai tendu mes mains, j’ai donné sans crainte,
Parfois touché par l’absence et l’ombre,
Mais jamais mon amour ne s’éteint,
Il éclaire encore quand tout s’effondre.

Si demain s’effacent mes traces,
L’instant vécu restera,
l’éternel et l’oubli s’évanouissent,
Seul l’amour restera ici-bas.

Même si le temps défait mes sillages,
Si les saisons emportent mon nom,
Que reste au moins, dans l’espace,
L’empreinte d’un frisson profond.

Aux cœurs qui battent après mon chemin,
J’offre un feu doux, un souffle sans fin,
Que chaque sourire né de mes jours,
Soit une lumière prolongeant l’amour.

Les arbres chuchoteront mes tendresses,
Les rivières porteront mes danses,
Le ciel, miroir de mille caresses,
Garde mon rêve en éternelle romance.

Quand mon souffle se fera nuage,
Mon empreinte restera dans l’infini,
Un éclat d’azur, un doux présage,
Un murmure d’âme jamais terni.

Ecrivain77 / Christophe R





Sur la Terrasse du Temps


Que fais-tu, frérot, assis là, immobile ?

Je fixe l’horizon, l’air paisible et fragile.

Sur cette terrasse où le vent doux caresse,

Mes pensées s’égarent, mon regard confesse.

Sous mes pieds, le bois chante au souffle du vent,

Je contemple l’océan, vaste et vibrant.

Ses vagues chuchotent, douces et infinies,

Les échos d’une vie qui doucement s’évanouit.

Chaque rouleau s’écrase dans une étreinte salée,

Un fragment du passé qu’il vient me murmurer.

Les souvenirs dorment sous cette mer immense,

Des rires, des silences, des rêves en errance.

Je pense aux mots d’amour, restés en sommeil,

À ces aveux perdus dans un ciel sans soleil.

Aux visages aimés, dont l’éclat s’efface,

Aux promesses fragiles figées dans leur trace.

Aux visages aimés, aux pardons non donnés,

Aux promesses fragiles restées à jamais figées.

Les souvenirs affluent comme des vagues sans fin,

Portant des éclats d’hier jusqu’à mon rivage incertain.

Parmi ces ombres, une lumière scintille,

Les rires sincères, les bras qui m’entourent, dociles.

Les instants d’éternité, ces précieuses étoiles,

Ravivent mon cœur sous l’horizon pâle.

Ce tableau devant moi, discret compagnon,

Me rappelle que le présent est une chanson.

Chaque souffle est promesse, chaque seconde une offrande,

Un sentier à tracer sur la carte du monde.

Alors je laisse mes regrets s’effacer doucement,

Comme des brumes dissoutes sous le soleil naissant.

Chaque vague est une pensée, chaque île une lumière,

Une étoile guidant mes pas sur cette mer.

L’océan devant moi écrit des avenirs,

Ses vagues dansantes me soufflent des désirs.

Le vent nous emporte au-delà des rivages,

Dans l’éclat du jour, naît un doux mirage.

Assis là, je laisse les regrets s’évaporer,

Comme des brumes au matin doucement dissipées.

Les remords deviennent des guides précieux,

Des balises pour tracer un chemin audacieux.

Le passé m’a forgé, l’avenir m’appelle,

Le présent m’embrasse d’une clarté nouvelle.

Je me lève, nourri d’un souffle d’espoir,

Prêt à embrasser l’horizon, à croire.

Un sourire éclot, une lumière dans mes yeux,

J’avance, apaisé, sous l’immensité des cieux.

Tu vois, je vis, je rêve, je m’émerveille,

Je tisse des futurs dans la clarté du soleil.

Ecrivain77 / Christophe R





Le théâtre des silences


Sous un ciel chargé de règles bien établies,

L’âme en quête et le guide avancent sans harmonie,

Un échange discret, ni cri, ni éclat,

Des regards furtifs, comme un fil qui se débat.

 

 

L’essor fragile, perdu dans ses pensées désordonnées,

Cherche à comprendre ce qui reste figé,

Ses mots jaillissent, pressants et précis,

Comme des clés qu’il tente sur des portes endormies.

 

 

Il murmure ses rêves, ses doutes, ses idées,

Ses mots voltigent, comme des chaînes brisées.

Le protecteur l’écoute, ou feint cette attention,

Masque immobile, regard d’illusion.

 

 

Ancré dans ses certitudes forgées par le temps,

L’autorité voit le monde comme un récit constant,

Chaque silence, un mur qu’elle bâtit sans effort,

Bloquant les assauts de la postérité qui explore.

 

 

L’héritier insiste, revient avec d’autres mots,

Espérant trouver une faille dans ce tableau,

Non pour blesser, ni pour tout bouleverser,

Juste pour sentir qu’il existe dans ce monde fermé.

 

 

Le modèle, stoïque, observe sans ciller,

Gardien d’un équilibre qu’il refuse de lâcher,

Il croit protéger un ordre nécessaire,

Sans voir que sa rivière se perd dans cet air austère.

 

 

Dans leurs échanges, un étrange ballet,

Chaque pas semble tracer des sentiers séparés,

La branche avance, maladroite, sincère,

La racine reste figée, comme une pierre.

 

 

Les silences s’étirent, lourds et pesants,

Comme des nuages remplis de vent.

L’un veut comprendre, l’autre ne veut changer,

Le fossé invisible est impossible à nier.

 

 

Cherchent-ils à s’unir ou simplement à coexister ?

Le fils rêve d’un espace où il peut tout dire, tout tester,

Le père, lui, garde sa place immuable,

Comme un phare isolé, éternel et intouchable.

 

 

Ils marchent, côte à côte pourtant éloignés,

Des mots pleins d’intention, vides d’effet.

Pas de triomphe, pas de fin évidente,

Juste deux vies liées, à jamais dissidentes.

Ecrivain77 / Christophe R





Léon et la clé des Rêves


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L’Artisan des Rêves Gravés


Sur la peau, l’âme trace ses chemins,

Dans l’éclat du présent, dans lombre des lendemains.

Lencre devient mémoire dun souffle fragile,

Un murmure profond que seul le silence distille.

L’enveloppe, frontière subtile entre l’être et le monde,

Soffre à laiguille comme une mer qui gronde.

Chaque trait, une vérité que le corps ose porter,

Chaque courbe, un éclat d’éternité à conter.

Le tatouage est plus quune image fixée,

Cest un cri de linvisible, un reflet de linachevé.

Une quête didentité où le visible se heurte,

À l’écho dun univers qui jamais ne déserte.

Chaque motif, chaque couleur raconte une absence,

Ou célèbre une passion, une intime résonance.

Le corps se fait page, une toile infinie,

Où s’écrit le langage du cœur et de lesprit.

Laiguille danse, messagère du temps,

Gravant loubli dans linstant fuyant.

Le tatoueur, maître du sensible,

Dévoile l’éphémère dans une œuvre imperceptible.

Dans lantre du fluide, lartiste forge des liens,

Entre l’être et le tout, entre le cuir et le rien.

Ses mains, pleines de sagesse, sculptent linvisible,

Chaque geste révèle une histoire indicible.

Le tatoueur, alchimiste des émotions,

Façonne la chair avec une dévotion.

Dans chaque trait, il murmure une prière,

Un éclat d’éternité déposé sur la matière.

Son atelier, un temple où le temps se fige,

Où les rêves prennent forme et les âmes saffranchissent.

Il sait que chaque marque est un acte daudace,

Un pont entre le fugace et la grâce.

Lart du tatouage est une philosophie vive,

Un pacte entre le corps et le soi qui dérive.

Cest un je suis” gravé dans le battement du temps,

Un chant silencieux à l’écho saisissant.

Le pigment, comme un astre, illumine lobscur,

Rendant linvisible tangible, le flou plus sûr.

Chaque tatouage est une étoile sur la chair,

Un fragment d’éternité dans l’éphémère.

Ainsi, sur chaque surface, lhistoire sinscrit,

Un témoignage profond de ce qui fut et survit.

Dans latelier sacré où le mystère se libère,

La passion, à nu, trouve enfin sa lumière.

Ecrivain77 / Christophe R