Echo d’un silence amoureux


Dans un café animé, nos regards se sont effleurés,

Un homme et une femme, une première rencontre sublimée,

Le cœur battant, les mots se sont tus dans notre gorge,

Mais dans nos yeux, s’est déjà nouée une histoire.

 

Un sourire timide a éclairé notre visage,

Un échange de regards empreint de langage.

Nos gestes hésitants trahissaient notre envie,

Mais les mots refusaient de sortir de leur abri.

 

Chacun plongé dans un flot d’incertitudes,

Une danse silencieuse, une attente presque rude.

Le désir de se parler se mêlait à la peur de dévoiler,

Ce que nos cœurs, déjà, savaient révéler.

 

Des pensées se bousculaient, des questions en cascade,

Comment briser le silence, l’inviter en promenade ?

Mais l’écho remplissait l’air de nos émotions,

Comme un doux murmure, une mélodie sans partition.

 

Les secondes semblaient s’étirer comme des heures,

Dans ce face-à-face muet, imprégné de douceur,

En quête de réponses se cherchaient nos regards,

Prisonniers d’une magie comme rempart.

 

Et puis, un léger sourire a rompu le silence,

Un signe de connivence, un pas vers l’indulgence,

Nos cœurs se sont accordés sur ce langage muet,

Échangeant des promesses de bonheur discret.

 

La parole est enfin venue, libérant nos pensées,

Des mots maladroits, des rires pour tout exprimer,

La timidité s’est évaporée, laissant place à l’élan,

D’une histoire naissante, d’un amour éclatant.

 

Cette première rencontre, teintée d’hésitations,

A donné le départ à une belle aventure en fusion.

Car parfois, les silences préparent le terrain,

Pour des paroles futures, colorer le destin.

 

Ta main tendre a pansé mes blessures profondes,

Chassant mes tourments, effaçant mes frondes,

Tes yeux, miroirs d’amour, ont murmuré des mots,

Qui ont fait renaître en moi un amour si beau.

 

Je rêve d’être ton marin, d’errer à tes côtés,

Sur les flots de l’existence, en toute complicité,

Au gré du Destin, nous tracerons notre chemin,

Bravant les tempêtes, guidés par nos mains.

 

Naviguant sur les vagues de passion et de tendresse,

Notre amour sera notre boussole, notre détresse,

Unis par le lien sacré qui lie deux âmes sœurs,

Nous affronterons ensemble les épreuves et les heures.

 

De chaque aurore au crépuscule, je serai ton soutien,

Éclairant ta route de mon amour, tel un gardien,

Ensemble, nous écrirons une histoire sans fin,

Un poème éternel où notre amour sera souverain.

 

Alors, embarquons sur ce navire de bonheur,

Et laissons le vent de l’amour guider nos cœurs,

Main dans la main, nous voguerons vers l’infini,

Toi et moi, unis pour l’éternité, dans cet amour épanoui.

 

Christophe R / Ecrivain77





Un jardin multicolore


Trois fleurs dansent au cœur d’un jardin,

Où couleurs éclatantes et parfums s’entremêlent,

Un véritable paradis floral, un éden divin,

Où la beauté des fleurs se révèle.

 

Les roses grimpantes dévoilent leurs épines,

Leurs pétales délicats s’ouvrent avec grâce,

Leur éclat enivrant, une caresse fine,

Dans ce jardin où règne une douce audace.

 

Les tulipes élégantes, altières et fières,

Se dressent avec majesté, en rangs serrés,

Leurs couleurs éclatantes illuminent l’atmosphère,

Dans ce tableau vivant où tout est harmonisé.

 

Les marguerites délicates, simples et pures,

Rayonnent d’une beauté humble et sincère,

Leurs pétales blancs, un éclat qui rassure,

Dans ce jardin où règne la douce lumière.

 

Les fleurs dansent en chœur, éclats de mystère.

Le soleil, bienveillant, caresse chaque pétale,

Et la brise légère chante une ritournelle,

Parmi les roses velours et les tulipes éclatantes.

 

Les couleurs s’entremêlent, un arc-en-ciel charmant,

Le parfum enivrant des fleurs dans l’air se répand,

Les oiseaux en harmonie esquissent leur ballet,

Leur chant mélodieux, une symphonie en majesté.

 

Les arbres majestueux étirent leurs bras en hauteur,

Leur ombrage protecteur offre un peu de fraîcheur.

Emportant nos soucis vers d’autres horizons ardents,

Les vents du changement soufflent librement, triomphants.

 

Et dans cette symphonie florale éternelle,

Les fleurs se rencontrent, s’épanouissent en chœur,

Dans ce jardin merveilleux, véritable merveille,

Où chaque fleur raconte une histoire de fleur.

 

Que le jardin soit une toile vivante,

Où les couleurs s’entremêlent avec ardeur,

Et que ces fleurs, dans leur beauté enivrante,

Nous emportent dans un monde de douceur.

 

Trois fleurs se rencontrent, un instant suspendu,

Dans ce magnifique jardin aux mille trésors,

Chaque pétale est un éclat de gratitude,

Pour la nature qui nous offre ses dons en or.

 

Christophe R / Ecrivain77





Tête à tête avec ma petite cuillère


Chère petite cuillère, gardienne de mes secrets,

Dans ta présence, je trouve un refuge discret,

Tu m’accompagnes dans mes heures sombres,

Me faisant oublier les ombres qui encombrent.

 

Dans la douce chaleur de ma tasse de thé,

Je plonge tes courbes délicates, enchanté,

Et tu agites les tourments de mon esprit,

Les dissolvant dans la boisson infusée de vie.

 

Au creux de tes reflets sur ton dos argenté,

Se mêlent mes rêves et mes pensées,

Tu deviens le confident de mon âme,

Écoutant mes murmures, mes larmes.

 

À chaque remous, tu sembles comprendre,

Le poids des mots que je n’ose répandre,

Tu m’offres un espace de confiance,

Où je peux être moi-même, sans méfiance.

Ma petite cuillère, symbole de complicité,

Je te confie mes espoirs, mes vérités,

Et dans cette danse silencieuse,

Tu me rappelles que chaque jour est une renaissance.

 

Merci, chère confidente,

De m’offrir sans peine, ton écoute,

Que notre lien perdure à l’infini,

Au rythme des tasses de thé, je te le dis.

 

Dans cette intimité partagée,

Ta présence m’inspire et me fortifie,

Avec toi, je peux être vulnérable et vrai,

La tête haute, prêt à affronter le monde, les défis.

 

Chère petite cuillère, à jamais gravée,

Dans le livre de mes souvenirs,

Je te remercie d’être là, à mes côtés,

Fidèle source d’éternité, et de plaisirs.

 

Avec toute ma gratitude et ma reconnaissance,

Je te chéris, ma précieuse petite cuillère, en silence,

Et que se prolongent nos échanges muets,

Dans l’éternité de nos secrets bien gardés.

Christophe R / Ecrivain77





Insomnie


Soudainement mes yeux s’ouvrent, je ne sais pourquoi, me voilà réveillé. L’esprit encore tout embrumé, les yeux floutés, je scrute l’horloge. 

Il est quatre heures du matin, le soleil dort, le chat n’est plus couché. Je me tourne, me retourne, pivote, virevolte, recherchant une position très douillette. Plus je tournille, moins je peux m’apaiser. 

La respiration, tout vient de la respiration, la contrôler. Facile à dire, moins évident, tous mes sens sont en éveil. Me concentrer malgré le larsen du silence dans mes oreilles.

J’ouvre grand mes oreilles, j’ouvre grand mes yeux, j’ouvre grand mes sens. Je cherche mon chat Hugo, il doit être là, il ne fait que de dormir. Ne le trouvant pas, j’allume ma lampe de chevet avec réticence. 

La lumière jaillissant, c’est officiel je ne pourrai me rendormir. Je prends mon carnet de notes, toujours à portée de main, pour crayonner mes inspirations furtives, laissant mon crayon sans contrôle glisser. 

Je suis comme dans une forêt, où tout est lumière de clarté. Je fume sans raison, si ce n’est de faire partir l’ennui en fumée.

Trop souvent, tu viens avant l’heure annuler mes rêves subitement. Tu nous fais fuir, tu nous chasses, le chat et moi de notre lit si douillet. 

Sans raison d’être si matinier, errant seul dans mon appartement. Une tasse de café à la main, je vais choir sur le canapé. 

Tout ce temps perdu après ta venue, à ne pouvoir commencer ma journée. N’as-tu personne d’autre plus jeune à qui infliger ta présence? Je vis tes jours au ralenti, je perds mon calme, tu hantes mes pensées. Ne reviens pas! Tu me prives de sommeil, je dois reprendre des forces.

Dormir, dormir, même quand tu ne viens pas, je ne peux mieux me ressourcer. 

Lorsque je me réveille, je me sens comme devant la page blanche. Je ne veux en souffrir. Je ne sais pourquoi il me faut rester éveillé. 

Je ne me sens pas seul, autour de moi se fait ressentir ta présence. La nuit, je ressens les communions, de toutes les ondes créatrices. 

Je ne dormirai plus sur le canapé pour mieux relaxer mon esprit. Promis je ne me coucherai plus sans bien préparer mon écritoire. 

Ainsi tu pourras revenir me voir tous les soirs. N’est-ce pas, mon amie?

Christophe R / Ecrivain77 / Epistolier77





Insomnie


Soudainement mes yeux s’ouvrent, je ne sais pourquoi, me voilà réveillé.

L’esprit encore tout embrumé, les yeux floutés, je scrute l’horloge.

Il est quatre heures du matin, le soleil dort, le chat n’est plus couché. 

Je me tourne, me retourne, pivote, virevolte, recherchant une

position très douillette. Plus je tournille, moins je ne peux m’apaiser. 

La respiration, tout vient de la respiration, de la contrôler. 

Facile à dire, moins évident, tous mes sens sont en éveil.

Me concentrer malgré le larsen du silence dans mes oreilles.

J’ouvre grand mes oreilles, j’ouvre en grand mes yeux, j’ouvre en grand mes sens.

Je cherche mon chat Hugo, il doit être là, il ne fait que de dormir.

Ne le trouvant pas, j’allume ma lampe de chevet, avec réticence.

La lumière jaillissant, c’est officiel je ne pourrai me rendormir.

Je prends mon carnet de note toujours à portée de main, pour crayonner

mes inspirations furtives. Laissant mon crayon sans contrôle glisser.

Je suis là, comme dans une forêt, où tout est lumière de clarté.

Je fume sans raison, si ce n’est de faire partir l’ennui en fumée.

Trop souvent, tu viens avant l’heure annuler mes rêves subitement.

Tu nous fais fuir, tu nous chasses, le chat et moi de notre lit si douillet. 

Sans raison d’être si matinier, errant seul dans mon appartement.

Une tasse de café à la main, je vais me choir sur le canapé.

Tout ce temps perdu après ta venue, ne pouvant commencer ma journée.

N’as-tu personne d’autre plus jeune, à qui infliger ta présence ?

Je vis tes jours au ralenti, je perds mon calme, tu hantes mes pensées. 

Ne reviens pas ! Tu me prives de sommeil, je dois reprendre des forces.

Dormir, dormir, même quand tu ne viens pas, je ne peux mieux me ressourcer.

Lorsque je me réveille, je me sens comme devant la page blanche.

Je ne veux en souffrir. Je ne sais pourquoi il me faut rester éveillé.

Je ne me sens pas seul, autour de moi se fait ressentir ta présence. 

La nuit je ressens les communions, de toutes les ondes créatrices.

Je ne dormirai plus sur le canapé, pour mieux relaxer mon esprit.

Promis je ne me coucherai plus, sans bien préparer mon écritoire. 

Ainsi tu pourras revenir me voir tous les soirs. N’est-ce pas mon amie ? 

Christophe R/Ecrivain77/Epistolier77