L’étoile sous les ruines


Est-il possible de vivre après les coups du sort ?

Quand l’existence vacille sous l’éclat de la mort,

Que les jours se brisent comme des vagues au roc,

Et que l’âme s’effondre sous le poids des chocs.

Est-il possible de vivre après les coups du destin ?

Quand l’existence chancelle sous le poids des chemins.

Où l’âme s’échoue, brisée par l’infini,

Et que l’horizon semble un abîme puni.

La destinée, impitoyable, forge son chemin,

Gravé dans la chair, dans le feu des destins.

Est-elle arbitraire, ou porteur d’un dessein ?

Est-elle le chaos, ou bien le guide divin ?

L’avenir frappe, arbitre sans appel,

Il arrache les voiles, brise les arcs-ciels.

Qu’est-ce qu’un coup, sinon une leçon ?

Un éclat de vérité dans l’illusion ?

La douleur est une langue, secrète, universelle,

Elle murmure des mots dans l’écho du réel.

Sommes-nous condamnés à en être les proies,

Ou bien à la transcender par un souffle de foi ?

Vivre, est-ce survivre ou renaître au chaos ?

Le monde est-il justice ou simple écho ?

Dans chaque blessure, un chant muet s’élève,

Un hymne à l’être qui lutte et se relève.

Exister, après l’abîme, n’est pas une évidence,

C’est un pacte fragile, un pari sur l’absence.

C’est accepter les ruines comme terre fertile,

Y planter des espoirs, même infimes, même futiles.

Peut-on transcender la douleur, la noirceur ?

Peut-on trouver lumière au cœur de la peur ?

Peut-être que vivre n’est pas seulement rester,

Mais se transformer, à jamais recréé.

C’est un acte de courage, un défi au néant,

Redessiner son monde à chaque instant présent.

Vivre, ce n’est pas seulement subsister,

C’est chercher dans le vide une étoile à aimer.

Ainsi, la question résonne et nous pousse,

Chercher l’absolu dans chaque brisure douce.

Et peut-être, dans l’ombre, percevoir le trésor :

Une nouvelle vie dans ce décor.

Les assauts de la fatalité ne sont que des questions posées :

Que feras-tu de cette douleur imposée ?

Restera-t-elle une chaîne, ou deviendra-t-elle une clé,

Pour ouvrir un chemin vers une autre vérité ?

Ainsi, peut-être, dans l’épreuve se dévoile,

Un éclat de lumière sous la forme d’une étoile.

Et dans le chaos, un ordre encore imperceptible,

Une renaissance lente, fragile mais possible.

Ecrivain77 / Christophe R





Les larmes d’un amour infini


Ma femme pleure, et dans ses larmes je vois

Non pas la tristesse, plutôt une lumière qui croit.

Elle pleure non d’un abîme ou d’un poids,

Avant tout, d’un amour si vaste qu’il dépasse la foi.

Ses larmes sont des perles, des reflets d’un feu doux,

Des échos d’un cœur qui bat, malgré tout.

Elle pleure parce qu’elle m’aime, au-delà du visible,

Et qu’aimer, parfois, c’est toucher l’impossible.

Elle tend la main, non pour guérir mes blessures,

Mais pour partager l’instant, même dans l’ombre obscure.

Elle sait que la peine n’est pas un ennemi,

Plutôt un passage, une clef vers l’infini.

Dans mes silences, elle devine une promesse,

Que la douleur aussi façonne notre tendresse.

Elle ne cherche pas à effacer mes doutes,

Elle choisit simplement de marcher à mes côtés, quoi qu’il en coûte.

Dans ses larmes, il y a une force sereine,

Un chant doux qui murmure : “Tout est éphémère, et rien ne s’éteint.”

Elle pleure, non de peur, d’un amour immense,

Un amour qui danse avec l’existence.

Et moi, dans son regard humide, je trouve la paix,

Parce qu’elle me montre qu’aimer, c’est être entier.

Ce n’est pas toujours soigner, ni tout comprendre,

C’est offrir une présence, laisser le cœur s’étendre.

Peut-être que l’amour, le vrai,

C’est accepter de se perdre pour mieux se trouver.

C’est une communion dans le silence des âmes,

Un feu qui éclaire sans consumer les flammes.

Elle pleure, toutefois ce n’est pas une douleur,

C’est une offrande, une lumière au fond de mon cœur.

Ses larmes portent la sagesse du monde,

Un savoir ancien où tout est onde.

Que serait l’amour sans l’épreuve du réel ?

Une illusion fragile, un rêve superficiel.

Pourtant, dans ses larmes, il y a une vérité,

Que l’amour, même face à l’inconnu, reste éternité.

Et alors, je pleure avec elle, non par faiblesse,

Simplement parce qu’ensemble, nous touchons l’ivresse.

L’ivresse d’aimer dans toute sa profondeur,

Avec nos failles, nos joies, et nos ardeurs.

Ainsi, elle pleure, et je l’aime encore plus,

Dans ce mystère où nos âmes s’éclusent.

Puisque l’amour n’est ni un remède ni une fin,

Il est un voyage, un souffle divin.

Ecrivain77 / Christophe R





Noël enfant


Noël, c’est comme un coffre aux trésors géant,  

Plein de surprises et de jeux, c’est vraiment amusant.  

Partout des lumières qui clignotent, ça brille fort,  

On dirait des étoiles qui sont descendues pour faire un décor.

 

Le sapin, grand et beau, habillé de mille feux,  

Avec des boules qui scintillent, et en haut, une étoile, 

Sous l’arbre, plein de cadeaux, de toutes les couleurs,  

Je saute autour, c’est trop bien, ça me met de bonne humeur.

 

Dehors, la neige qui tombe, douce et froide, c’est chouette,  

Tout est blanc, tout est calme, c’est une grande fête.  

Je fais des glissades, des bonshommes de neige, je ris tout le temps,  

Chaque flocon qui touche ma joue, c’est un câlin.

 

Les chansons de Noël, c’est doux, ça me fait rêver,  

Maman chante, Papa aussi, on est tous là,

On est tous ensemble,  on oublie tout, on rigole.

 

Le Père Noël, avec sa barbe blanche, c’est un mystère,  

Il vient la nuit, en secret, c’est un voyageur de l’hiver.  

Je lui prépare des biscuits, un grand verre de lait,  

Pour lui dire merci pour les cadeaux, c’est notre secret.

 

Noël, c’est magique, tout est joyeux.  

Pas besoin de parler fort, juste des sourires, des éclats de rire,  

Noël, c’est un jour que je ne peux pas oublier.

 

Noël, c’est une fête avec des lumières, des sons, des odeurs,  

Tout semble possible, j’oublie mes peurs.  

Les flocons qui dansent, c’est merveilleux.

 

J’attends le Père Noël, le héros de la nuit,  

Avec son traîneau et ses rennes,

Il vient de loin, avec des cadeaux,  

Noël, ne finit jamais de me faire sourire.

 

C’est le temps des câlins, des rires, des moments doux, on est tous contents, 

C’est se sentir petit mais grand,

Noël est pour moi, un moment magique, plein de rêves.

Où je suis le roi.

Christophe R / Ecrivain77





Lueur d’espoir à quinze ans


Dans cette chambre d’hôpital, du haut de mes quinze ans,

Mon destin en main, courageux et solitaire,

Dans mon cœur, brûle un feu ardent,

Vibre une force intérieure, extraordinaire.

 

Chaque jour, faisant face aux épreuves avec ténacité,

Je sais que je peux triompher, malgré le désespoir,

Persévérant avec une volonté sans faille, sans hésiter,

Mon regard embrasse l’avenir, rempli d’espoir,

 

L’amour pour la vie brille dans mon sourire,

J’essaye de célébrer chaque instant, chaque souffle, chaque pas,

Une étincelle d’énergie qui ne cesse de grandir,

Savourant la beauté du monde, dans mes bras.

 

Mon amour pour les autres est une flamme bienveillante,

Il console, il encourage, il partage mes rêves,

Il répand la chaleur de mon cœur, sans aucune attente,

Offrant aux autres un espoir qui soulève.

 

Car sous cette fragilité, brille une lueur étroite,

Et même si la maladie tente de m’effrayer,

Ma détermination ne cesse de croître,

Fort de mes quinze ans, je continue de rêver.

 

Les murs blancs m’enveloppent d’un silence feutré,

Les rayons du soleil filtrent à travers la vitre,

Des espoirs et des peurs qu’ils gardent en eux,

Caressant doucement mon visage en équilibre.

 

Le parfum de l’antiseptique flotte dans l’air,

Mêlé à l’odeur des fleurs déposées avec gratitude,

Qui emplit la pièce, m’accompagnant dans la colère.

Un doux mélange de vie et d’incertitude,

 

Sur la table de chevet, des livres empilés,

Compagnons fidèles de mes longues journées,

Un cahier et un stylo, pour écrire mes pensées,

Me permettent d’échapper à cette réalité.

 

Dans ma chambre d’hôpital, résonne un silence lourd,

Les murs gardent en mémoire les échos du passé,

Le souvenir d’un ami, un fardeau dans chaque contour,

Où la vie et la mort se sont tristement embrassées.

 

Mais au milieu de ce chagrin, une lueur d’espoir persiste,

Dans ma chambre d’hôpital, un ami s’en est allé,

La force de se souvenir, malgré la peine qui subsiste,

Mais mon héritage d’amour et d’amitié ne peut se dissiper.

 

Dans l’écriture, je trouve une voix qui transcende,

Les mots sur la page portent ma passion,

Un moyen d’exprimer mes émotions, de toucher les cœurs en attente,

Tissant des histoires de vie, d’amour et de compassion.

 

Et par la combinaison de tous mes dons,

Ma confiance, ma persévérance, mon amour et ma plume,

Je trouve la voie vers la guérison,

Me guidant vers la lumière, où la santé s’allume.

Christophe R / Ecrivain77





L’univers des émotions


Dans l’univers des émotions, laisse-moi composer,

Un poème vibrant, un hymne à la bonté,

Sur la gratitude, mon encre se pose,

Et la reconnaissance en mon cœur s’expose.

 

Au bout des chemins, au-delà des défis,

La confiance se mêle à mon esprit,

J’ai persévéré, me suis élevé, sans fléchir,

Objectifs atteints, dans mes yeux la satisfaction à s’épanouir.

 

À 48 ans, un nouveau chapitre s’ouvre,

L’examen réussi, la fierté se découvre,

Les années ont passé, la persévérance a payé,

La victoire est douce, la joie est amplifiée.

 

Ma muse bien-aimée, source d’inspiration,

Tes encouragements remplissent mon cœur de passion,

Grâce à toi, je me sens fort, prêt à voler,

Ma reconnaissance éternelle, je veux te l’exprimer.

 

Dans le lien fraternel, un dévouement éternel,

Un soutien précieux qui réchauffe mon cœur rebelle,

Compagnon de vie, confident et complice,

Mon frère, ma source de force et de délice.

 

 

À travers les hauts et les bas, main dans la main,

Je suis reconnaissant d’avoir un frère, ce lien sans fin,

Des sourires purs, des étoiles dans les yeux,

Le bonheur éclate, d’avoir des enfants joyeux.

 

Alors je célèbre cette joie infinie,

Pour le privilège d’être votre parent, votre ami,

Dans mes bras vous grandirez, en mon cœur vous resterez,

La bénédiction d’avoir des enfants, à jamais exaltée.

 

Mais malgré les tourments et les douleurs,

Je choisis d’ôter les rancoeurs,

Car la vie est trop courte pour nourrir l’amertume,

Et je préfère me remplir de joie et d’amplitude.

 

Je suis reconnaissant pour les leçons apprises,

Dans les moments sombres, les épreuves entreprises,

Ces épreuves ont façonné ma force et ma résilience,

Et m’ont permis de trouver en moi une nouvelle essence.

 

Je suis reconnaissant pour les rencontres qui éclairent,

Les mains tendues, les cœurs qui savent réconforter, sincères.

Car dans chaque personne, il y a une lueur de bonté,

Et je suis reconnaissant de pouvoir la rencontrer.

 

Je suis reconnaissant pour les beautés du monde,

Les couchers de soleil flamboyants, les vagues qui inondent,

La nature m’offre un spectacle d’une rare splendeur,

Et dans chaque instant, je me nourris de sa grandeur.

 

Sagesse acquise,

Maturité fleurie,

Ciel étoilé,

Vers toi je respire,

Vie embrassée,

Gratitude infinie.

Christophe R / Ecrivain77