Dialogue avec l’Innocence


Il est le reflet d’une âme en devenir,

Tapi dans les replis de ma conscience, sans bruit ni soupir.

Il est là, au cœur des tourments et des joies,

Me rappelant que l’essence de la vie se trouve en soi.

Il danse, léger, au-delà du temps et des peurs,

Insouciant des fardeaux, il éclaire mes heures.

Ni l’avenir, ni les contraintes ne l’effraient,

Il goûte à l’instant, dans une liberté innée.

Il est l’écho du « je » profond,

Bien avant l’ego et ses mensonges qui rongent.

Il est la pureté qui persiste, la sagesse cachée,

Là où les vérités du monde semblent s’effriter.

Mon guide, mon allié, mon confident,

Un compagnon silencieux qui éclaire mes tourments.

Face aux lois du dehors, à l’absurdité des jours,

Tu m’invites à voir la beauté dans chaque détour.

Tu incarnes l’innocence sans fard,

Un espace de lumière dans ce monde hagard.

Même lorsque tout vacille, tu restes entier,

Mon refuge secret, mon souffle, ma clarté.

Je veux te nourrir, te protéger, te faire grandir,

Te laisser vivre, sans te contraindre ni t’endurcir.

En toi, je retrouve cette vérité universelle,

Que la vie est plus vaste que ce que l’on modèle.

Pour l’éternité, tu seras mon phare discret,

Dans les nuits sombres et les jours contrariés.

Mon enfant intérieur, toi, l’éternel abri,

Je te chérirai toujours, au-delà de l’infini.

Ecrivain77 / Christophe R





Le Vide des Rimes, le Poids du Silence


Je n’arrive plus à écrire, le souffle s’est éteint, 

Comme une flamme vacillante sous le poids du destin,

Je n’arrive plus à écrire, c’est la panne, c’est le vide, 

Ma plume s’est brisée, dans le silence elle dérive. 

Ma plume, autrefois légère, pèse une tonne, 

Dans ma tête, le chaos danse, les idées s’affrontent, résonnent,

Ma tête est trop pleine, un brouillard qui me freine, 

Les idées s’emmêlent, se tordent, se font des chaînes.

Mon cœur réclame des mots, pleure en silence,

Le chaos dans mon crâne m’épuise, m’emprisonne,

Mon coeur, souffre de cette absence cruelle, 

Comme un désert sans pluie, il se fane sous le ciel.

Je veux chanter le monde, peindre des paysages, 

Les couleurs se brouillent, je suis perdu dans ce voyage. 

Les rimes me fuient, elles dansent sans me voir, 

Mon esprit veut crier, mais il s’étouffe dans ce noir.

Quand les mots manquent, tout l’être tremble, 

Comme un arbre sans racines, qui doucement s’effondre. 

Je veux saisir la beauté, la vérité du monde, 

Mais c’est le silence qui dans mon âme gronde.

Je brûle de poser des lettres comme on pose des pierres, 

Construire des ponts vers le ciel, toucher la lumière. 

Mes mains sont vides, mes pages blanches pleurent, 

Et dans ce vide qui me ronge, je sens la douleur.

Les émotions bouillonnent, se débattent, s’écrasent, 

Et moi je reste là, prisonnier de cette extase, 

Un souffle coupé, un cri muet, une étoile éteinte, 

Je suis le poète perdu, à la dérive, en quête d’une étreinte.

Alors je laisse le silence faire son œuvre, lentement, 

Et j’apprends à l’écouter, comme on écoute le vent. 

Peut-être qu’un jour, les mots reviendront danser, 

Mais pour l’instant, je contemple et laisse passer.

Christophe R / Ecrivain77





Soixante printemps de ma Muse


Soixante printemps,

Les rides comme des souvenirs,

Sagesse en fleur.

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Soixante ans passés, un jardin de mémoire,

Les joies et les peines, brodées en lumière,

Chaque ride raconte une douce histoire,

D’un cœur enrichi, d’une vie entière.

Soixante ans d’amour, de rires, de pleurs,

Un chemin de vie parsemé de couleurs,

Aujourd’hui je fête ton éclat de cœur,

Un trésor de sagesse, de bonheur.

Soixante ans de grâce, éclat d’éternité,

Dans tes yeux, ma muse, brille l’infini,

Chaque instant à tes côtés, doux reflet de beauté,

Ton amour est un poème, une symphonie.

Soixante ans d’éclat, ma muse éternelle,

Chaque ride un poème, chaque sourire une étincelle,

Ton regard illumine, emplit nos cœurs de ciel,

Joyeux anniversaire, ô lumière sans pareille.

Christophe R / Ecrivain77





L’Essence de l’Amour Invisible


Dans les plis secrets de ton cœur,

Où nul regard ne peut percer,

Tu caches un amour sans lueur,

Une passion qui ne peut se montrer.

Tu es l’étoile de ses nuits,

L’ombre douce de ses pensées,

Une présence discrète qui luit,

Dans le silence, sans être nommée.

Vos regards se croisent en silence,

Sans jamais oser s’avouer,

Cet amour pur, cette romance,

Qui dans l’ombre reste enfermée.

Tes mots résonnent en lui, cachés,

Comme un chant doux, une mélodie,

Des phrases simples, jamais trahies,

Un écho secret de son âme liée.

Chaque sourire, chaque geste,

Est une promesse muette, un serment,

Un lien fragile, mais céleste,

Qui vous unit, pourtant.

Il t’aime en secret, en silence,

Dans l’ombre, où personne ne voit,

Un amour platonique, en clairvoyance,

Une flamme discrète, qui jamais ne se noie.

Ainsi, tu gardes ce trésor enfoui,

Un amour secret, précieux et pur,

Un jardin secret, où nul ne s’immisce,

Un lien platonique, doux et sûr.

Christophe R / Ecrivain77





À Ma Fille, Ma Force


Tu t’es faite toute seule, sans guide ni complice, 

Dans l’obscurité des doutes, tu as tracé ta matrice. 

Pas de main tendue, pas de voix pour t’élever, 

Chaque pas un défi, chaque jour une odyssée.

Les revers, tes compagnons de route, t’ont façonnée, 

Des échelons manqués, des rêves brisés, des espoirs avortés. 

À chaque chute, tu as senti le poids du monde, 

Les regards méprisants, les murmures qui grondent.

Les escaliers de la réussite, glissants et traîtres, 

Ont souvent vu tes efforts sombrer, tes rêves s’évanouir. 

Pas de raccourci, juste des luttes interminables, 

Pour chaque défaite, une cicatrice, une histoire imprononçable.

Tu as appris dans la douleur, la patience du temps, 

Chaque entrave, une leçon, chaque chute, un enseignement. 

Ces défaites, lourds fardeaux, t’ont souvent freinée, 

Te laissant dans l’ombre, tes rêves enfermés.

Les niveaux pour la réussite, trop souvent brisés, 

T’ont laissé des bleus à l’âme, des espoirs effrités. 

Pas de réussite sans peine, sans larmes versées, 

Parfois, le poids des contrariétés est dur à encaisser.

Dans cette solitude, tu as appris à te relever, 

Alors que chaque pas en avant semblait te rattraper. 

Pas de mentor pour alléger le poids des choix, 

Juste ton propre reflet, dans un miroir sans éclat.

Les coups dur, tes professeurs cruels, t’ont enseigné, 

Que la réussite n’est pas une ligne droite tracée. 

Elle est faite de détours, de souffrances et de doutes, 

De niveaux manqués, d’efforts souvent vains, sans route.

Tu t’es faite toute seule, dans ce monde impitoyable, 

Les contrecoups t’ont souvent rendue vulnérable. 

Pas de gloire sans peine, pas de sommet sans chute, 

Parfois, ces défaites t’ont laissée dans la déroute.

Chaque embuche, un échelon vers une réussite incertaine, 

Chaque pas, une bataille contre la douleur, la haine. 

Tu continues d’avancer, malgré les coups, les heurts, 

Car au fond, ces échecs sont les témoins de ton cœur.

Tu t’es faite toute seule, et malgré les inconvénients, 

Tu sais que chaque revers est un pas vers un lendemain. 

Avec le temps, les défaites deviennent des leçons, 

Et chaque échelon raté, une nouvelle occasion.

Christophe R / Ecrivain77