Maître-nageur


Dans les eaux, je me lance avec ardeur,

Portant l’héritage d’un homme d’honneur,

Mon père, en tous points extraordinaire,

Un facteur, un maître-nageur solidaire.

 

Sa passion pour l’eau était incandescente,

Au-delà de son travail, une quête incessante,

Les vagues l’appelaient, il répondait en plongeant,

Dans son élément, il se sentait vivant.

 

Gracieux, il glissait dans le liquide translucide,

Les enfants l’admiraient, de leurs yeux avides,

Maître[-]nageur, il enseignait avec patience,

Les secrets des vagues, la nage en bienveillance. 

 

Ma mère, était présente à ses côtés, complice,

Soutenait son amour, sa volonté conquise,

Ensemble, ils bâtirent une maison d’amour,

Reflet de leur dévotion, de leurs parcours.

 

Chaque mur était empreint de leur sueur,

Chaque pièce chantait leur amour en toute heure,

L’habitation était bien plus qu’un simple lieu,

C’était un symbole, un héritage précieux.

 

Leur dévouement et leur travail acharné,

Ont façonné nos vies, ont tout changé,

Ils nous ont appris à suivre nos ambitions,

À donner le meilleur, quelles que soient les situations.

 

La piscine est le lien qui nous unit,

Où nous célébrons les victoires de la vie,

Je sens l’héritage laissé par mon père,

Et je suis rempli de gratitude sincère.

 

Plus qu’un facteur, plus qu’un maîtrenageur,

Mon père était un exemple de vaillance et de ferveur,

Son logis témoignait de la volonté humaine,

De la force des rêves, de l’exaltation qui entraîne.

 

Je suis déterminé à suivre son élan ,

À vivre mes épanouissement,

Dans l’eau, je ressens son esprit qui me guide,

La force, la passion, en moi resident.

 

Je sais que je ne suis pas le seul touché,

Par sa générosité, son amour partagé,

Les enfants auxquels il a appris à nager,

Portent en eux confiance et ouverture d’esprit.

 

Mon père, un facteur dévoué le jour,

Un maître-nageur passionné de toujours,

Son édifice était un symbole de persévérance,

De l’importance de suivre sa ferveur avec abondance.

 

Près de la piscine, je pense à lui,

À tout ce qu’il a accompli durant sa vie,

Porté par ses souvenirs, je nage avec humilité,

Son héritage, à jamais perpétué.

 

Où qu’il soit, je sais qu’il est fier,

De moi et de ceux qu’il a su toucher,

Dans les eaux, je suis son digne héritier,

Et je poursuis mes passions, sans jamais m’arrêter.

 

Christophe R / Ecrivain77





Un jardin multicolore


Trois fleurs dansent au cœur d’un jardin,

Où couleurs éclatantes et parfums s’entremêlent,

Un véritable paradis floral, un éden divin,

Où la beauté des fleurs se révèle.

 

Les roses grimpantes dévoilent leurs épines,

Leurs pétales délicats s’ouvrent avec grâce,

Leur éclat enivrant, une caresse fine,

Dans ce jardin où règne une douce audace.

 

Les tulipes élégantes, altières et fières,

Se dressent avec majesté, en rangs serrés,

Leurs couleurs éclatantes illuminent l’atmosphère,

Dans ce tableau vivant où tout est harmonisé.

 

Les marguerites délicates, simples et pures,

Rayonnent d’une beauté humble et sincère,

Leurs pétales blancs, un éclat qui rassure,

Dans ce jardin où règne la douce lumière.

 

Les fleurs dansent en chœur, éclats de mystère.

Le soleil, bienveillant, caresse chaque pétale,

Et la brise légère chante une ritournelle,

Parmi les roses velours et les tulipes éclatantes.

 

Les couleurs s’entremêlent, un arc-en-ciel charmant,

Le parfum enivrant des fleurs dans l’air se répand,

Les oiseaux en harmonie esquissent leur ballet,

Leur chant mélodieux, une symphonie en majesté.

 

Les arbres majestueux étirent leurs bras en hauteur,

Leur ombrage protecteur offre un peu de fraîcheur.

Emportant nos soucis vers d’autres horizons ardents,

Les vents du changement soufflent librement, triomphants.

 

Et dans cette symphonie florale éternelle,

Les fleurs se rencontrent, s’épanouissent en chœur,

Dans ce jardin merveilleux, véritable merveille,

Où chaque fleur raconte une histoire de fleur.

 

Que le jardin soit une toile vivante,

Où les couleurs s’entremêlent avec ardeur,

Et que ces fleurs, dans leur beauté enivrante,

Nous emportent dans un monde de douceur.

 

Trois fleurs se rencontrent, un instant suspendu,

Dans ce magnifique jardin aux mille trésors,

Chaque pétale est un éclat de gratitude,

Pour la nature qui nous offre ses dons en or.

 

Christophe R / Ecrivain77





Tête à tête avec ma petite cuillère


Chère petite cuillère, gardienne de mes secrets,

Dans ta présence, je trouve un refuge discret,

Tu m’accompagnes dans mes heures sombres,

Me faisant oublier les ombres qui encombrent.

 

Dans la douce chaleur de ma tasse de thé,

Je plonge tes courbes délicates, enchanté,

Et tu agites les tourments de mon esprit,

Les dissolvant dans la boisson infusée de vie.

 

Au creux de tes reflets sur ton dos argenté,

Se mêlent mes rêves et mes pensées,

Tu deviens le confident de mon âme,

Écoutant mes murmures, mes larmes.

 

À chaque remous, tu sembles comprendre,

Le poids des mots que je n’ose répandre,

Tu m’offres un espace de confiance,

Où je peux être moi-même, sans méfiance.

Ma petite cuillère, symbole de complicité,

Je te confie mes espoirs, mes vérités,

Et dans cette danse silencieuse,

Tu me rappelles que chaque jour est une renaissance.

 

Merci, chère confidente,

De m’offrir sans peine, ton écoute,

Que notre lien perdure à l’infini,

Au rythme des tasses de thé, je te le dis.

 

Dans cette intimité partagée,

Ta présence m’inspire et me fortifie,

Avec toi, je peux être vulnérable et vrai,

La tête haute, prêt à affronter le monde, les défis.

 

Chère petite cuillère, à jamais gravée,

Dans le livre de mes souvenirs,

Je te remercie d’être là, à mes côtés,

Fidèle source d’éternité, et de plaisirs.

 

Avec toute ma gratitude et ma reconnaissance,

Je te chéris, ma précieuse petite cuillère, en silence,

Et que se prolongent nos échanges muets,

Dans l’éternité de nos secrets bien gardés.

Christophe R / Ecrivain77





Insomnie


Soudainement mes yeux s’ouvrent, je ne sais pourquoi, me voilà réveillé. L’esprit encore tout embrumé, les yeux floutés, je scrute l’horloge. 

Il est quatre heures du matin, le soleil dort, le chat n’est plus couché. Je me tourne, me retourne, pivote, virevolte, recherchant une position très douillette. Plus je tournille, moins je peux m’apaiser. 

La respiration, tout vient de la respiration, la contrôler. Facile à dire, moins évident, tous mes sens sont en éveil. Me concentrer malgré le larsen du silence dans mes oreilles.

J’ouvre grand mes oreilles, j’ouvre grand mes yeux, j’ouvre grand mes sens. Je cherche mon chat Hugo, il doit être là, il ne fait que de dormir. Ne le trouvant pas, j’allume ma lampe de chevet avec réticence. 

La lumière jaillissant, c’est officiel je ne pourrai me rendormir. Je prends mon carnet de notes, toujours à portée de main, pour crayonner mes inspirations furtives, laissant mon crayon sans contrôle glisser. 

Je suis comme dans une forêt, où tout est lumière de clarté. Je fume sans raison, si ce n’est de faire partir l’ennui en fumée.

Trop souvent, tu viens avant l’heure annuler mes rêves subitement. Tu nous fais fuir, tu nous chasses, le chat et moi de notre lit si douillet. 

Sans raison d’être si matinier, errant seul dans mon appartement. Une tasse de café à la main, je vais choir sur le canapé. 

Tout ce temps perdu après ta venue, à ne pouvoir commencer ma journée. N’as-tu personne d’autre plus jeune à qui infliger ta présence? Je vis tes jours au ralenti, je perds mon calme, tu hantes mes pensées. Ne reviens pas! Tu me prives de sommeil, je dois reprendre des forces.

Dormir, dormir, même quand tu ne viens pas, je ne peux mieux me ressourcer. 

Lorsque je me réveille, je me sens comme devant la page blanche. Je ne veux en souffrir. Je ne sais pourquoi il me faut rester éveillé. 

Je ne me sens pas seul, autour de moi se fait ressentir ta présence. La nuit, je ressens les communions, de toutes les ondes créatrices. 

Je ne dormirai plus sur le canapé pour mieux relaxer mon esprit. Promis je ne me coucherai plus sans bien préparer mon écritoire. 

Ainsi tu pourras revenir me voir tous les soirs. N’est-ce pas, mon amie?

Christophe R / Ecrivain77 / Epistolier77





Insomnie


Soudainement mes yeux s’ouvrent, je ne sais pourquoi, me voilà réveillé.

L’esprit encore tout embrumé, les yeux floutés, je scrute l’horloge.

Il est quatre heures du matin, le soleil dort, le chat n’est plus couché. 

Je me tourne, me retourne, pivote, virevolte, recherchant une

position très douillette. Plus je tournille, moins je ne peux m’apaiser. 

La respiration, tout vient de la respiration, de la contrôler. 

Facile à dire, moins évident, tous mes sens sont en éveil.

Me concentrer malgré le larsen du silence dans mes oreilles.

J’ouvre grand mes oreilles, j’ouvre en grand mes yeux, j’ouvre en grand mes sens.

Je cherche mon chat Hugo, il doit être là, il ne fait que de dormir.

Ne le trouvant pas, j’allume ma lampe de chevet, avec réticence.

La lumière jaillissant, c’est officiel je ne pourrai me rendormir.

Je prends mon carnet de note toujours à portée de main, pour crayonner

mes inspirations furtives. Laissant mon crayon sans contrôle glisser.

Je suis là, comme dans une forêt, où tout est lumière de clarté.

Je fume sans raison, si ce n’est de faire partir l’ennui en fumée.

Trop souvent, tu viens avant l’heure annuler mes rêves subitement.

Tu nous fais fuir, tu nous chasses, le chat et moi de notre lit si douillet. 

Sans raison d’être si matinier, errant seul dans mon appartement.

Une tasse de café à la main, je vais me choir sur le canapé.

Tout ce temps perdu après ta venue, ne pouvant commencer ma journée.

N’as-tu personne d’autre plus jeune, à qui infliger ta présence ?

Je vis tes jours au ralenti, je perds mon calme, tu hantes mes pensées. 

Ne reviens pas ! Tu me prives de sommeil, je dois reprendre des forces.

Dormir, dormir, même quand tu ne viens pas, je ne peux mieux me ressourcer.

Lorsque je me réveille, je me sens comme devant la page blanche.

Je ne veux en souffrir. Je ne sais pourquoi il me faut rester éveillé.

Je ne me sens pas seul, autour de moi se fait ressentir ta présence. 

La nuit je ressens les communions, de toutes les ondes créatrices.

Je ne dormirai plus sur le canapé, pour mieux relaxer mon esprit.

Promis je ne me coucherai plus, sans bien préparer mon écritoire. 

Ainsi tu pourras revenir me voir tous les soirs. N’est-ce pas mon amie ? 

Christophe R/Ecrivain77/Epistolier77





Le mensonge


LE MENSONGE.

A mon avantage, comme toujours, renverser la situation.

Mes paroles proférées sont fruits infertiles de véracité.

Faire appel à sa mémoire sans tomber dans la contradiction.

Prétendre à qui veut bien l’entendre, sans jamais s’être empêtré

dans des affabulations, tout en fuyant le puits de la névrose.

Ne pas vouloir regarder en face le juste retour des choses.

Le long du chemin bordé d’arbres, sous l’égide des branches arquées.

Le soleil ne perçant pas à travers les branches, éclaire pourtant

le renard qui vit en moi. Mon cœur s’ouvre à cette réalité.

Par forme de courage, je pense à ce chemin enveloppant.

La lassitude, me pousse à mieux scruter les feuilles irradiées.

Je ressens au plus profond de mon être, que je dois me dévoiler.

Sous le poids de la déraison. Je me pose sur une souche, tel

un rapace à la recherche de sa proie du haut de son rocher.

Quelle est cette spirale portant vers un idéal virtuel.

Je regarde la beauté des feuilles, malgré si peu de clarté pour les éclairer.

Par cette traversée arborée, mon cœur s’ouvre à ma naissance.

Ai-je créé désolation, où ne réside que l’arrogance ?

Christophe R/ Ecrivain77/Epistolier77





2021


2021

En cet instant de la nouvelle année,

Je vous apporte l’abondance du moment présent,

Je ne vous parle pas de Santé,

Je vous ouvre au bonheur du moment présent,

Je ne vous dis pas Prospérité,

Je vous apporte la richesse du meilleur moment présent,

Je ne vous parle pas d’Amour,

Je vous offre l’Amour du moment présent,

Vivez l’instant présent,

Le temps de ce poème hilarant,

Santé, Prospérité, Liberté, Amour,

Deviendront votre bonne année tant souhaitée.

Christophe R, Christophe, Ecrivain77