Lueur d’espoir à quinze ans


Dans cette chambre d’hôpital, du haut de mes quinze ans,

Mon destin en main, courageux et solitaire,

Dans mon cœur, brûle un feu ardent,

Vibre une force intérieure, extraordinaire.

 

Chaque jour, faisant face aux épreuves avec ténacité,

Je sais que je peux triompher, malgré le désespoir,

Persévérant avec une volonté sans faille, sans hésiter,

Mon regard embrasse l’avenir, rempli d’espoir,

 

L’amour pour la vie brille dans mon sourire,

J’essaye de célébrer chaque instant, chaque souffle, chaque pas,

Une étincelle d’énergie qui ne cesse de grandir,

Savourant la beauté du monde, dans mes bras.

 

Mon amour pour les autres est une flamme bienveillante,

Il console, il encourage, il partage mes rêves,

Il répand la chaleur de mon cœur, sans aucune attente,

Offrant aux autres un espoir qui soulève.

 

Car sous cette fragilité, brille une lueur étroite,

Et même si la maladie tente de m’effrayer,

Ma détermination ne cesse de croître,

Fort de mes quinze ans, je continue de rêver.

 

Les murs blancs m’enveloppent d’un silence feutré,

Les rayons du soleil filtrent à travers la vitre,

Des espoirs et des peurs qu’ils gardent en eux,

Caressant doucement mon visage en équilibre.

 

Le parfum de l’antiseptique flotte dans l’air,

Mêlé à l’odeur des fleurs déposées avec gratitude,

Qui emplit la pièce, m’accompagnant dans la colère.

Un doux mélange de vie et d’incertitude,

 

Sur la table de chevet, des livres empilés,

Compagnons fidèles de mes longues journées,

Un cahier et un stylo, pour écrire mes pensées,

Me permettent d’échapper à cette réalité.

 

Dans ma chambre d’hôpital, résonne un silence lourd,

Les murs gardent en mémoire les échos du passé,

Le souvenir d’un ami, un fardeau dans chaque contour,

Où la vie et la mort se sont tristement embrassées.

 

Mais au milieu de ce chagrin, une lueur d’espoir persiste,

Dans ma chambre d’hôpital, un ami s’en est allé,

La force de se souvenir, malgré la peine qui subsiste,

Mais mon héritage d’amour et d’amitié ne peut se dissiper.

 

Dans l’écriture, je trouve une voix qui transcende,

Les mots sur la page portent ma passion,

Un moyen d’exprimer mes émotions, de toucher les cœurs en attente,

Tissant des histoires de vie, d’amour et de compassion.

 

Et par la combinaison de tous mes dons,

Ma confiance, ma persévérance, mon amour et ma plume,

Je trouve la voie vers la guérison,

Me guidant vers la lumière, où la santé s’allume.

Christophe R / Ecrivain77





Les pages du matin

Avant de commencer, soyez certains(nes) que personne ne lira vos pages du matin, elles ne sont pas destinées à en faire un livre. Personne ne doit les lire.

Vous pourrez les relire seulement après 8 semaines. Ce n’est pas une obligation.

//————————————————–//

Il s’agit d’écrire ponctuellement chaque matin même (et surtout) si on n’en a pas envie trois pages manuscrites(format A4 ce qui fait une feuille et demi, ou si on utilise un petit cahier, 3 feuilles recto verso) ou au coursdesquelles nous devons donner libre cours à nos pensées : « oh la la encore un matin ! mais je n’ai rien à écrirej’ai encore la vaisselle à faire …est ce qu’il a plu cette nuit ? …blablabla… ».

Il faut écrire tout ce qui nous passe par la tête. Rien n’est trop stupide, trop insignifiant, trop étrange pour être exclu. Et si on ne sait pas quoi écrire, on écrit : « je ne sais pas quoi écrire, je ne sais pas quoi écrire… » ou n’importequoi jusqu’à ce qu’on ait noirci trois pages.

Ce qu’on écrit n’est pas de l’art, ni même de l’écriture, l’orthographe, la grammaire, le style n’ont rien à y voir.

Les pages du matin n’ont pas à paraître intelligentes ; la plupart du temps elles ne le seront pas et personne n’ensaura rien sauf nous-même car absolument personne n’est autorisé à les lire. Et même nous, nous ne devons pas les relire avant huit semaines environ.

Même si parfois les pages du matin peuvent receler des choses très belles et pertinentes, la plupart du temps ellesne seront que pensées négatives et fragmentées. Souvent elles ne livrent qu’apitoiement sur soi-même, enfantillageselles sont souvent répétitives de jours en jourselles expriment de la colère, des velléités, des rancœurselles peuvent paraître bêtes

Parce que tous ces propos notés les matins dans les pages, qui expriment des gémissements, des émotionsperturbantes, ou des choses insignifiantes et banales, toutes ces choses s’érigent entre nous et notre créativité. Toutes ces choses encombrent notre inconscient (et souvent aussi notre conscient !)  Et nous gâchent nos journées. Nous lavons notre cerveau de toutes ces choses en les couchant sur la page.  C’est déjà un premier point.

Mais les pages ont une deuxième vertu, si on les fait le plus tôt possible, dès le saut du lit préconise JULIA CAMERON : nous permettre d’échapper à notre Censeur intérieur !

En tant qu’artistes bloqués nous avons tendance à nous critiquer sans merci.

Même si nous paraissons aux yeux des autres fonctionner comme des artistes, nous avons le sentiment que nous n’en faisons jamais assez et que ce que nous faisons n’est jamais assez bien. Nous sommes victimes de notrepropre critique, perfectionniste intériorisé, le vilain Censeur qui profère sans arrêt des remarques destructrices, biensouvent déguisées en vérité.

Puisqu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon d’écrire les pages du matin, et parce que plus tôt on les fait, moins le Censeur est réveillé, l’opinion du Censeur sur le principe et le contenu de ces pages n’a aucuneimportance même s’il en émet une, forcément négative, et il le fera assurément. Il suffit d’écrire.

 Le but est de cesser de considérer le Censeur comme la voix de la raison et d’apprendre à le concevoir comme un dispositif de blocage, ce qu’il est.

Les pages du matin vont nous apprendre que notre humeur n’a pas vraiment d’importance ; que certaines de nos œuvres, parmi les plus créatives sont réalisées les jours où on avait l’impression que tout ce qu’on faisait ne valaitabsolument rien. Les pages du matin nous apprennent d’arrêter de juger et d’écrire (« tais- toi et écris ! »)

AncreJULIA CAMERON explique que faire les pages du matin lui permet d’aller de l’autre côté( to get to the other side ); de l’autre côté de nos peurs, de notre négativisme, de nos humeurs.

Surtout, au-delà de notre Censeur, à l’abri de ses critiques incessantes, là où on peut entendre la petite voix de notre Créateur intérieur qui est aussi la nôtre.

Le Censeur c’est notre cerveau logique, linéaire ; il perçoit le monde selon des principes, des catégories connus. Le cerveau logique était et est toujours notre cerveau de survie. Tout ce qui est inconnu est perçu comme inadéquat et potentiellement dangereux.

Notre cerveau artiste en revanche est notre enfant intérieur, notre inventeur…il est libre, procède par association, il établit des liens nouveaux, relie des images disparates pour créer du sens…

Il se trouve que les pages du matin apprennent au cerveau logique à se tenir à l’écart et à laisser jouer le cerveauartiste.

Pour le Censeur, toute pensée originale peut être un vrai danger. Il aime ce qu’il connaît, ce qui le sécurise. Il jugetoute originalité fausse/dangereuse/mauvaise.

Les pages du matin entraînent à ne plus entendre les critiques, les moqueries, les menaces du Censeur.

JULIA CAMERON nous explique que les pages du matin sont une forme de méditation. A force de les faire chaquematin on atteint une forme de vision intérieur, une forme de sagesse.

Voilà donc en résumé ce que sont les pages du matin selon

Julia Cameron dans son livre « Libérez votre créativité ».




S’inspirer d’un support.

Atelier d’écriture Inspiration.

Aidez-vous en regardant un image, une vidéo, un mot…

Ecrivez ce que cela vous inspire, en un texte court. ou un poème.

Le mot  » Miroir »

Cette image .

 

Cette vidéo.   regarder ici

L’odeur du citron.

Ce que cela m’a inspiré un jour.

Tous mes textes sur ce site ne sont pas « libre de droit »

Mes textes sont écrits en un seul jet et non modifiés par la suite.

Miroir:
Miroir de l’eau qui coule
Miroir de l’âme qui courre
Miroir de toi dans mon regard
Miroir de nous dans nos amours
Miroir du soleil dans nos cœurs
Miroir du bout du tunnel de nos valeurs
Miroirs de mes actions en gare
Miroir, le nôtre pour toujours
Miroir qui est le plus laid ?
Miroir tu ne nous regarde jamais.

 

Cher cousin,
Je t’écris pour te demander pardon.
Auparavant tu étais le seul à connaître les joies de l’évolution. Tu as voulu faire partager ton savoir. Tu as surmonté les défis, les étapes. Tu as gravi des montagnes.
Pour cela tu as du te relever. Marcher debout pour imposer ta force.
Tu as du faire confiance, faire des sacrifices, faire des connaissances. Chaque fois tu as su avancer. ta famille est soudée, tes enfants sont respectueux et surtout fidèles à ton mode de vie.
Tu as fait de nous des hommes. Mais nous Hommes des prairies, o, a voulu avancer seules.
Sans se soucier de ta vie.

Musique :

Sous le regard inquisiteur et critique de ses parents, l’enfant âgé de deux ans, va connaître les joies de la marche.
Seul avec son doudou en main, il se lève.
Regarde autour de lui, ne voit rien de stable.
Il lance son regard de « tueur des bacs à sable », pour demander la main de son père , l’aide de sa mère.
Rien n’y fait, personne ne bouge.
Sa mère lui lance son sourire tendre et complaisant, lui envoie toutes ses forces par son regard.
Le père ne bronche pas. Rien ne figure sur lui. Pas un signe de complaisance.
Juste cette phrase : « Lève-toi et marche. »
Qui n’a jamais entendu cette phrase et ne s’est jamais levé ni n’a jamais marché ?
Mais BeauGosse relève le défi, et marche.
Il marche directement dans les jambes de sa mère.
Regarde son père en lui envoyant son message de guerrier. Maman oui, Papa on verra.

L’odeur du citron :

Pour cette fois j’accepte de rentrer dans cette maudite pièce.
Tout n’est que passé désolation. L’odeur qui s’en dégage, me fait de suite penser à un parfum connu que je n’aime pas. Mais lequel ?
Mes sens sont en éveille.
Le goût, teste l’air de sa puissance.
L’odorat, cherche toujours à mettre un nom.
L’ouïe, recherche un son, un signe.
Le toucher, palpe le vide pour s’identifier.
Le tout remis dans le bon ordre.
Le tout remis dans son contexte. Voilà maintenant je sais que je n’aime toujours le parfum de ce désodorisant au citron vert.




Saisonnier Dulaitu


Voilà plus de 3 ans que la guerre est finie. Jean , surtout appelé “JeanDu”. Suite à cette journée de bombardement de 1944 en Juin le 20 plus exactement, il ne se rappelle plus son nom , la seule inscription sur sa plaque Militaire était Jean Du. Son frère d’armes lui tenait la main dans cette boue, lui criait de tenir de vivre et l’appelait jean.

Depuis ce jour, plus de souvenir plus de son frère d’armes, de son enfance, de la vie passée.

JeanDu revit tous les soirs cette scène , il se demande qui est cet homme lui tenant la main, qui est Jean ?

Le cauchemar est tellement violent que cela l’empêche de dormir une nuit entière.

La seule chose qu’il se rappelle, il aime l’odeur des fermes et le travaille ne lui fait pas peur. Jeandu est reconnu dans les fermes d’Auvergne, il est un saisonnier très respecté et demandé.

Marceau Duru, est aussi un saisonnier, ne se contentant pas que de l’Auvergne, son rêve, être libre, dormir à la belle étoile, voyager au gré du vent.

Voilà plus de trois jours qu’il marche et cherche du travail ; il arrive à la ferme des MileBoeufs.

Ernest Leboeuf, est le patriarche, reconnu autoritaire, pingre.

Marceau ne rechigne pas non plus au travail, demande s’il y a une place pour lui.

Ernest toujours dans son humeur désagréable l’envoie paître.

– Il n’ y a pas de travail pour les inconnus ici.

– Pas la peine d’hurler, un simple non et merci , suffirai.

Jeandu entendant encore une incartade entre deux hommes , vient voir et se demande la raison.

Marceau, regarde Jeandu , l’air du lui dire qu’il ne craint pas la dispute.

Mais Marceau reconnaît son frère d’armes, essaye de lui parler , la seule réponse est le fusil du patriarche dans sa direction, avec l’ordre de partir.

Jeandu, ne comprend pas pourquoi les hommes ont besoin de tant de violence.

Marceau ne veut pas se laisser faire. Repart, mais reviendra c’est sur.

Sur le chemin il recherche où il a déjà vu un visage ressemblant à son frère d’armes.

– Je sais , c’est Louis Dulaitu dans la ferme du chassin.

D’un pas décidé il n’a qu’ une trentaine de kilomètres et doit se rendre en Creuse.

– Dans deux jours je saurai enfin la vérité, c’est sûr.

Arrivé à la ferme du chassin, Marceau demande à parler au patriarche Louis Dulaitu.

Son épouse Louise est aussi présente, et se demande pourquoi cet homme veut parler à son mari,et qui ne demande pas en premier lieu du travail.

– Bonjour mr Dulaitu, je viens d’ une ferme en Auvergne, j’ai retrouvé votre fils , il y travaille comme saisonnier, chez ce fou de Ernest  Leboeuf.

– Erreur cria Louise , ne parlez jamais de mon fils Jean, sauvez-vous.

Louis , ne parle pas, regarde Marceau droit dans les yeux, le fusil à porté de main, l’attrape, menace Marceau.

– Je vous dis que votre fils est vivant, il s’appelle Jeandu, venez avec moi, et si j’ai tord , vous pourrez me tuer pour traîtrise. Je suis saisonnier aussi, je vais dans toutes les fermes. J’ai travaillé ici l’année passé pendant Trois mois.

Louis ne cède pas, menace toujours Marceau, mais ne peut pas tirer , il tremble de tout ses membres.

Louis a perdu ses deux fils à la guerre, son ainé en 1942, et Jean est parti en angleterre pour venger son frère disait-il. Jean n’est jamais revenu, il est mort en 1944 en juin le 20 plus exactement. Louis ne parle plus du passé, ne veut plus en entendre parler, il s’est juré de venger ses fils. Contre qui ? La guerre est atroce, elle est finie.

Le pays doit se relever, les fermiers, les paysans sont appelés pour nourrir la population, il y a du travail partout, surtout du travail non déclaré, la demande est forte dans les exploitations.

Marceau bien décidé de retrouver son frère d’armes , ne bouge pas, regarde Louise les larmes coulent sur ses joues, des larmes de vérité.

Louise voit cet homme au bout du fusil de son mari, avec les yeux si tristes et profonds.

Pour la première fois de sa vie elle doit prendre une décision contraire à celle de son mari.

d’une voix ferme et autoritaire elle s’adresse à Louis.

– écoute-le, va avec lui, Mon fils est vivant. Sinon c’est moi qui partirai à sa recherche. Pause ce fusil, ou tue moi.

Louis n’en croit pas ses oreilles, sa femme lui tient tête et lui donne des ordres. C’est qui le patriarche ici ?

Louise se mets devant Marceau et regarde son mari en pleurant, ferme et décidée de mourir ou de revoir son fils.

– Louis écoutez-moi , j’étais avec votre fils en 1944 en juin le 20 plus exactement, il a été blessé comme moi, on est parti dans un hôpital de campagne et rapatrié derrière les lignes de combat , et depuis plus de nouvelles, personne n’a demandé si on le connaissait , il a été envoyé à l’hôpital des soldats sans nom. Jean me tenait la main dans cette boue et me disait de vivre et d’aller prévenir ses parents qu’il était vivant, puis il a perdu connaissance.

Louis ne put supporter ce récit, baissa son fusil, regarda Marceau avec haine et passion. Avec cette envie qui vous pousse à tuer un menteur, et cette envie qui vous pousse à écouter votre cœur et de se battre pour savoir la vérité.

Louise osa prendre la fusil des mains de son mari , lui adressa un doux sourire, alla ranger cet outil de tant de malheurs.

– Marceau , vous ne pouvez dormir sous notre toit, demain vous partirez avec Louis, chercher mon fils, ne revenez jamais sans lui.

Marceau , aime bien dormir à la belle étoile, il avala la soupe que lui avait donnée louise et mangeat son pain en pensant à demain.

Le champ du coq , pour une fois est bienvenu.

La charrette à foin attelée, Marceau pris le bout de pain , avec de l’ail , un oignon , que lui a tendu Louis.

– En route, ta vie risque d’être courte.

Il est vrai que c’est plus rapide en charrette à foin , qu’à pied.

Les deux hommes, arrivent dans cette ferme des Mileboeufs.

Ernest toujours fidèle à son poste de patriarche haineux, regarde cet attelage , se demande ce qu’ils peuvent bien vouloir.

Ernest est un homme fier, réformé lors de la deuxième guerre , à causes des gaz de 1918, il n’avait que 16 ans et c’était fait passé pour un adulte, comme bien d’autres hommes de cette époque. Difficile de ne pas le croire, quand un homme de 1m85 pesant ses 219 livres, à 16 ans c’est trompeur. Seulement une seule bataille a eu raison de lui.

Ernest ne fait plus confiance, alors un attelage chez lui , mais pourquoi ?

– Te revoilà bon à rien, je t’ai dis pas de travail ici pour les inconnus.

– Écoute Ernest, je suis revenu avec cet homme, Louis Dulaitu, qui est le père de jeandu, il vient chercher son fils.

– Si c’est son fils , d’accord à une seule condition, c’est toi qui devras le remplacer, tu auras le couvert et le gîte, pas un sous de plus.

Le ton montant de plus en plus , jeandu s’approche, regarde les trois hommes, il retient son regard sur Louis, se met à transpirer ,à trembler de tous ses membres et perd connaissance.

De suite Louis se précipite vers Jeandu, se met à pleurer, avec l’aide de Marceau ils déposent son fils dans la charrette à foin. Tous deux remontent sur la charrette et repartent en Creuse sans se retourner, sous les insultes les menaces du fermier Ernest.

Christophe R / Ecrivain77