Une ode à la force intérieure.


Dans l’obscurité de la nuit,

Sous le ciel étoilé,

Je contemple la lune,

Et je pense à ceux qui ont des difficultés.

 

Ils marchent avec un pas lent,

Mais leur courage est immense,

Ils surmontent des défis chaque jour,

Sans jamais perdre l’espérance.

 

Ils sont souvent ignorés,

Ou pire encore, mal compris,

Mais leur cœur est rempli d’amour,

Et leur esprit est libre.

 

Ils voient le monde avec des yeux différents,

Et trouvent la beauté dans des endroits inattendus,

Ils sont la preuve vivante,

Que l’handicap n’est pas une fin en soi.

 

L’handicap n’est pas un signe de faiblesse,

C’est un badge d’honneur pour ceux qui luttent,

Une marque de courage, de résilience,

Et de persévérance dans des moments difficiles.

 

Ils nous apprennent à être forts,

Et à ne jamais abandonner,

Et nous montrent que la vraie force,

Vient de l’intérieur de nous-mêmes.

 

Alors que je regarde la lune,

Je suis reconnaissant pour ceux qui nous inspirent,

Et je suis fier de faire partie,

D’une communauté qui célèbre la diversité et l’inclusion.

Ecrivain77  / Christophe R





Ma MUSE

C’est maintenant que tu viens m’envahir,

Telle une vague qui se brise sur le rivage,

Je suis submergé par tes émotions intenses,

Et je me sens emporté dans ton sillage.

 

Ton amour m’envahit, tel un feu qui brûle en moi,

Je ressens ta présence, ta chaleur, ta douceur,

Et je me laisse porter, comme un bateau sur l’eau,

Vers des horizons inconnus, où tout est pur et bonheur.

 

Tu m’envahis de ta passion, de ta fougue,

Et je me sens vivant comme jamais auparavant,

Je suis rempli de ta force, de ta joie, de ta lumière,

Et je découvre en toi un amour éternel et constant.

 

C’est maintenant que tu viens m’envahir,

Et je sais que rien ne sera plus jamais pareil,

Car tu as changé ma vie, tu as chassé mes peurs,

Et tu m’as donné la force de croire en un avenir merveilleux.

 

Je suis à toi, corps et âme, je te livre mon cœur,

Et je te promets d’être toujours là, fidèle et sincère,

Car tu es mon amour, ma passion, mon tout,

Et c’est maintenant que tu viens m’envahir, pour l’éternité.

 

Ecrivain77  / Christophe R




Les pages du matin

Avant de commencer, soyez certains(nes) que personne ne lira vos pages du matin, elles ne sont pas destinées à en faire un livre. Personne ne doit les lire.

Vous pourrez les relire seulement après 8 semaines. Ce n’est pas une obligation.

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Il s’agit d’écrire ponctuellement chaque matin même (et surtout) si on n’en a pas envie trois pages manuscrites(format A4 ce qui fait une feuille et demi, ou si on utilise un petit cahier, 3 feuilles recto verso) ou au coursdesquelles nous devons donner libre cours à nos pensées : « oh la la encore un matin ! mais je n’ai rien à écrirej’ai encore la vaisselle à faire …est ce qu’il a plu cette nuit ? …blablabla… ».

Il faut écrire tout ce qui nous passe par la tête. Rien n’est trop stupide, trop insignifiant, trop étrange pour être exclu. Et si on ne sait pas quoi écrire, on écrit : « je ne sais pas quoi écrire, je ne sais pas quoi écrire… » ou n’importequoi jusqu’à ce qu’on ait noirci trois pages.

Ce qu’on écrit n’est pas de l’art, ni même de l’écriture, l’orthographe, la grammaire, le style n’ont rien à y voir.

Les pages du matin n’ont pas à paraître intelligentes ; la plupart du temps elles ne le seront pas et personne n’ensaura rien sauf nous-même car absolument personne n’est autorisé à les lire. Et même nous, nous ne devons pas les relire avant huit semaines environ.

Même si parfois les pages du matin peuvent receler des choses très belles et pertinentes, la plupart du temps ellesne seront que pensées négatives et fragmentées. Souvent elles ne livrent qu’apitoiement sur soi-même, enfantillageselles sont souvent répétitives de jours en jourselles expriment de la colère, des velléités, des rancœurselles peuvent paraître bêtes

Parce que tous ces propos notés les matins dans les pages, qui expriment des gémissements, des émotionsperturbantes, ou des choses insignifiantes et banales, toutes ces choses s’érigent entre nous et notre créativité. Toutes ces choses encombrent notre inconscient (et souvent aussi notre conscient !)  Et nous gâchent nos journées. Nous lavons notre cerveau de toutes ces choses en les couchant sur la page.  C’est déjà un premier point.

Mais les pages ont une deuxième vertu, si on les fait le plus tôt possible, dès le saut du lit préconise JULIA CAMERON : nous permettre d’échapper à notre Censeur intérieur !

En tant qu’artistes bloqués nous avons tendance à nous critiquer sans merci.

Même si nous paraissons aux yeux des autres fonctionner comme des artistes, nous avons le sentiment que nous n’en faisons jamais assez et que ce que nous faisons n’est jamais assez bien. Nous sommes victimes de notrepropre critique, perfectionniste intériorisé, le vilain Censeur qui profère sans arrêt des remarques destructrices, biensouvent déguisées en vérité.

Puisqu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon d’écrire les pages du matin, et parce que plus tôt on les fait, moins le Censeur est réveillé, l’opinion du Censeur sur le principe et le contenu de ces pages n’a aucuneimportance même s’il en émet une, forcément négative, et il le fera assurément. Il suffit d’écrire.

 Le but est de cesser de considérer le Censeur comme la voix de la raison et d’apprendre à le concevoir comme un dispositif de blocage, ce qu’il est.

Les pages du matin vont nous apprendre que notre humeur n’a pas vraiment d’importance ; que certaines de nos œuvres, parmi les plus créatives sont réalisées les jours où on avait l’impression que tout ce qu’on faisait ne valaitabsolument rien. Les pages du matin nous apprennent d’arrêter de juger et d’écrire (« tais- toi et écris ! »)

AncreJULIA CAMERON explique que faire les pages du matin lui permet d’aller de l’autre côté( to get to the other side ); de l’autre côté de nos peurs, de notre négativisme, de nos humeurs.

Surtout, au-delà de notre Censeur, à l’abri de ses critiques incessantes, là où on peut entendre la petite voix de notre Créateur intérieur qui est aussi la nôtre.

Le Censeur c’est notre cerveau logique, linéaire ; il perçoit le monde selon des principes, des catégories connus. Le cerveau logique était et est toujours notre cerveau de survie. Tout ce qui est inconnu est perçu comme inadéquat et potentiellement dangereux.

Notre cerveau artiste en revanche est notre enfant intérieur, notre inventeur…il est libre, procède par association, il établit des liens nouveaux, relie des images disparates pour créer du sens…

Il se trouve que les pages du matin apprennent au cerveau logique à se tenir à l’écart et à laisser jouer le cerveauartiste.

Pour le Censeur, toute pensée originale peut être un vrai danger. Il aime ce qu’il connaît, ce qui le sécurise. Il jugetoute originalité fausse/dangereuse/mauvaise.

Les pages du matin entraînent à ne plus entendre les critiques, les moqueries, les menaces du Censeur.

JULIA CAMERON nous explique que les pages du matin sont une forme de méditation. A force de les faire chaquematin on atteint une forme de vision intérieur, une forme de sagesse.

Voilà donc en résumé ce que sont les pages du matin selon

Julia Cameron dans son livre « Libérez votre créativité ».




Insomnie


Soudainement mes yeux s’ouvrent, je ne sais pourquoi, me voilà réveillé. L’esprit encore tout embrumé, les yeux floutés, je scrute l’horloge. 

Il est quatre heures du matin, le soleil dort, le chat n’est plus couché. Je me tourne, me retourne, pivote, virevolte, recherchant une position très douillette. Plus je tournille, moins je peux m’apaiser. 

La respiration, tout vient de la respiration, la contrôler. Facile à dire, moins évident, tous mes sens sont en éveil. Me concentrer malgré le larsen du silence dans mes oreilles.

J’ouvre grand mes oreilles, j’ouvre grand mes yeux, j’ouvre grand mes sens. Je cherche mon chat Hugo, il doit être là, il ne fait que de dormir. Ne le trouvant pas, j’allume ma lampe de chevet avec réticence. 

La lumière jaillissant, c’est officiel je ne pourrai me rendormir. Je prends mon carnet de notes, toujours à portée de main, pour crayonner mes inspirations furtives, laissant mon crayon sans contrôle glisser. 

Je suis comme dans une forêt, où tout est lumière de clarté. Je fume sans raison, si ce n’est de faire partir l’ennui en fumée.

Trop souvent, tu viens avant l’heure annuler mes rêves subitement. Tu nous fais fuir, tu nous chasses, le chat et moi de notre lit si douillet. 

Sans raison d’être si matinier, errant seul dans mon appartement. Une tasse de café à la main, je vais choir sur le canapé. 

Tout ce temps perdu après ta venue, à ne pouvoir commencer ma journée. N’as-tu personne d’autre plus jeune à qui infliger ta présence? Je vis tes jours au ralenti, je perds mon calme, tu hantes mes pensées. Ne reviens pas! Tu me prives de sommeil, je dois reprendre des forces.

Dormir, dormir, même quand tu ne viens pas, je ne peux mieux me ressourcer. 

Lorsque je me réveille, je me sens comme devant la page blanche. Je ne veux en souffrir. Je ne sais pourquoi il me faut rester éveillé. 

Je ne me sens pas seul, autour de moi se fait ressentir ta présence. La nuit, je ressens les communions, de toutes les ondes créatrices. 

Je ne dormirai plus sur le canapé pour mieux relaxer mon esprit. Promis je ne me coucherai plus sans bien préparer mon écritoire. 

Ainsi tu pourras revenir me voir tous les soirs. N’est-ce pas, mon amie?

Christophe R / Ecrivain77 / Epistolier77





Insomnie


Soudainement mes yeux s’ouvrent, je ne sais pourquoi, me voilà réveillé.

L’esprit encore tout embrumé, les yeux floutés, je scrute l’horloge.

Il est quatre heures du matin, le soleil dort, le chat n’est plus couché. 

Je me tourne, me retourne, pivote, virevolte, recherchant une

position très douillette. Plus je tournille, moins je ne peux m’apaiser. 

La respiration, tout vient de la respiration, de la contrôler. 

Facile à dire, moins évident, tous mes sens sont en éveil.

Me concentrer malgré le larsen du silence dans mes oreilles.

J’ouvre grand mes oreilles, j’ouvre en grand mes yeux, j’ouvre en grand mes sens.

Je cherche mon chat Hugo, il doit être là, il ne fait que de dormir.

Ne le trouvant pas, j’allume ma lampe de chevet, avec réticence.

La lumière jaillissant, c’est officiel je ne pourrai me rendormir.

Je prends mon carnet de note toujours à portée de main, pour crayonner

mes inspirations furtives. Laissant mon crayon sans contrôle glisser.

Je suis là, comme dans une forêt, où tout est lumière de clarté.

Je fume sans raison, si ce n’est de faire partir l’ennui en fumée.

Trop souvent, tu viens avant l’heure annuler mes rêves subitement.

Tu nous fais fuir, tu nous chasses, le chat et moi de notre lit si douillet. 

Sans raison d’être si matinier, errant seul dans mon appartement.

Une tasse de café à la main, je vais me choir sur le canapé.

Tout ce temps perdu après ta venue, ne pouvant commencer ma journée.

N’as-tu personne d’autre plus jeune, à qui infliger ta présence ?

Je vis tes jours au ralenti, je perds mon calme, tu hantes mes pensées. 

Ne reviens pas ! Tu me prives de sommeil, je dois reprendre des forces.

Dormir, dormir, même quand tu ne viens pas, je ne peux mieux me ressourcer.

Lorsque je me réveille, je me sens comme devant la page blanche.

Je ne veux en souffrir. Je ne sais pourquoi il me faut rester éveillé.

Je ne me sens pas seul, autour de moi se fait ressentir ta présence. 

La nuit je ressens les communions, de toutes les ondes créatrices.

Je ne dormirai plus sur le canapé, pour mieux relaxer mon esprit.

Promis je ne me coucherai plus, sans bien préparer mon écritoire. 

Ainsi tu pourras revenir me voir tous les soirs. N’est-ce pas mon amie ? 

Christophe R/Ecrivain77/Epistolier77