Je me souviens de la pile Wonder


Je me souviens de la pile Wonder, cette merveille inoubliable,

Qui faisait briller mes yeux d’un éclat inégalable,

Dans un vieux magasin de jouets, j’ai découvert ce trésor,

Un objet si simple, mais porteur d’un pouvoir enchanteur.

 

Son slogan résonnait dans ma mémoire, telle une mélodie,

« La magie éternelle pour tes jouets chéris ! »

Je tenais entre mes mains cette pile prometteuse,

Et dans mon cœur, l’espoir d’un monde merveilleux.

 

Je me souviens de la durée de vie des jouets, éphémère,

Comme un souffle de bonheur, une danse passagère,

Mais grâce à la pile Wonder, tout était différent,

Les jouets prenaient vie, offrant un spectacle éblouissant.

 

Ma poupée préférée, jadis immobile et silencieuse,

Se mettait à chanter, faisant vibrer l’air de sa voix harmonieuse,

Et ma voiture miniature, d’un bond, s’envolait dans les cieux,

Un tourbillon de couleurs, un ballet audacieux.

 

Chaque jour, une nouvelle aventure prenait vie,

Grâce à la pile Wonder, mon imagination s’épanouissait, ravie,

Les jouets devenaient des compagnons animés,

Et je me perdais dans un monde de joie et de beauté.

 

Mais le temps passait, la pile s’épuisait peu à peu,

Et les jouets regagnaient leur immobilité, c’était un adieu,

Je me souviens de ces moments de magie, si fugaces,

Où la pile Wonder transformait le réel en une danse audacieuse.

 

Je cherchais d’autres piles Wonder, en quête de renouveau,

Mais elles avaient disparu, emportant avec elles mon flambeau,

Pourtant, dans mon cœur, l’étincelle demeurait,

La certitude que la magie existe, qu’elle ne fait que sommeiller.

 

Je me souviens de la pile Wonder, symbole d’espoir,

Qui a éveillé en moi la passion, la soif de vouloir croire,

Car au-delà des objets, c’est en nous que réside la magie,

Et c’est par notre imagination que nous créons l’infini.

 

Aujourd’hui, adulte, je porte en moi ces souvenirs précieux,

Leur douce empreinte guide mes pas vers l’insouciance des jeux,

Et si je ne trouve plus de piles Wonder sur mon chemin,

Je sais que la magie demeure, là, au creux de mes mains.

 

Alors je continue d’explorer, d’inventer, de rêver,

Je suis l’artisan de ma propre magie, en toute liberté,

Et quand la nostalgie frappe à ma porte, je souris,

Je me souviens de la pile Wonder, symbole de mon paradis.

 

Christophe R.  Ecrivain77 





Ma page blanche


Devant la page blanche, mon cœur se serre,

Mon esprit se fige et mon souffle se perd,

Je crains de ne pas trouver les mots justes,

De ne pas être à la hauteur, d’être injuste.

 

Devant elle, je me sens nu, vulnérable,

Face à l’angoisse de la page blanche insurmontable,

Mon cœur bat la chamade, mes mains tremblent,

Et je crains de ne pouvoir enfin écrire quelque chose d’agréable.

 

Les phrases se bousculent dans ma tête,

Mais une fois sur le papier, elles s’arrêtent,

Je lutte contre l’angoisse qui m’envahit,

Je voudrais m’enfuir, partir très loin d’ici

 

Pourtant, je sais que je dois affronter ce défi,

Que je dois plonger dans l’inconnu et créer,

Trouver les mots justes pour exprimer mon esprit,

Et libérer mes idées pour enfin m’envoler.

 

Je respire profondément, je me concentre,

Je ferme les yeux et j’essaie de me rendre,

À l’endroit où les idées se bousculent,

Où les mots se libèrent et où tout s’articule.

 

Je pense aux écrivains qui ont créé,

Aux poètes qui ont trouvé le mot sacré,

Je me rappelle qu’ils ont tous commencé,

Par une page blanche qu’ils ont fini par dompter.

 

Je prends mon stylo et je laisse les mots couler,

Je les laisse m’emporter, me guider, me porter,

Je les laisse s’entrelacer, se combiner,

Et j’ouvre les yeux sur un texte achevé.

 

La peur de la page blanche peut sembler immense,

Mais il suffit parfois de quelques instants,

De se concentrer, de se libérer, de se donner la chance,

De laisser parler son cœur pour écrire finalement.

 

Les phrases s’organisent, le sens se dessine,

Et la magie de la création s’installe,

Je suis heureux, je suis épanoui,

J’ai surmonté ma peur, ma bataille.

Ecrivain77 / Christophe R





Lutter contre le mutisme du pouvoir


Le pouvoir muet, sourd et aveugle,

S’enferme dans un silence qui engloutit,

Les cris du peuple, les appels à l’aide,

Tout est étouffé, tout est réduit.

 

Les décisions se prennent en huis clos,

Les paroles sont soigneusement choisies,

Les vérités sont cachées, les mensonges déployés,

Le pouvoir mute, les peuples sont meurtris.

 

Les voix étouffées, les droits bafoués,

Le pouvoir sourd aux revendications,

Les mains tendues, les espoirs brisés,

Le pouvoir aveugle, sans compassion.

 

Il se coupe du peuple, s’enferme dans sa tour,

Les voix du peuple sont étouffées, muselées,

Les injustices persistent, les souffrances s’accumulent,

Le pouvoir muet, une réalité dévoilée.

 

Mais le peuple n’est pas résigné,

Il se lève, se rassemble pour crier,

Contre le mutisme du pouvoir, il se bat,

Pour que justice et vérité puissent régner.

 

Les voix s’unissent, les mots se font entendre,

Les cris retentissent, les espoirs se rallument,

Le pouvoir ne peut rester sourd à cette clameur,

Le mutisme du pouvoir, un jour s’effondre.

 

Car la vérité est plus forte que le silence,

La voix du peuple est puissante, inextinguible,

Le pouvoir ne peut ignorer cette force,

Le mutisme du pouvoir, un jour, sera vaincu.

 

Alors, continuons à lutter, à crier,

Contre le mutisme du pouvoir qui opprime le peuple.

Ecrivain77 / Christophe R





Lutter contre l’ignorance de l’état


Ignorance d’État, un fardeau lourd à porter,

Une lutte incessante pour éclairer, informer,

Contre les ténèbres de l’ignorance et de la censure,

Le combat pour la vérité est notre seule mesure.

 

Les puissants, les élites, avec leur pouvoir,

Tentent de maintenir le peuple dans le noir,

En cachant les vérités, en manipulant les faits,

Mais notre soif de connaissance ne se tait.

 

Les menteurs, les manipulateurs, les oppresseurs,

Essayent d’étouffer la vérité avec leur ferveur,

Mais nous, les chercheurs de vérité, restons forts,

Prêts à braver tous les sorts.

 

Avec la plume comme notre arme,

Nous luttons contre l’ignorance avec charme,

Écrivant, partageant, diffusant la lumière,

Éclairant les esprits avec la vérité pour bannir la misère.

 

Chaque jour, chaque instant, nous restons vigilants,

Dénonçant les mensonges, les abus flagrants,

Éveillant les consciences, éduquant les esprits,

Car la vérité est le pilier de toute société qui réussit.

 

Nous sommes les gardiens de la connaissance,

Fiers de défendre la vérité avec persévérance,

Luttant contre l’ignorance d’État, sans relâche,

Pour un avenir meilleur, où la vérité est sans tache.

 

Alors continuons la lutte, inlassablement,

Contre l’ignorance d’État, obstinément,

Avec la connaissance comme notre bannière,

Nous resterons toujours debout, sans jamais se taire. 

Ecrivain77  / Christophe R





Lo Patriarca

Il est là présent, ne payant pas de mine

Il est des hommes qui ont un visage franc , un regard sincère

On dit d’eux qu’ils ont une gueule

Cet homme est un berger des temps modernes

Qui guide sa famille avec des gestes sûrs et des paroles tendres

 

Il connaît les routes, les détours et les embûches,

Il sait où aller et comment faire face aux défis qui surgissent,

Il veille sur sa famille avec un cœur de marin,

Et navigue sur les vagues de la vie avec une détermination sans fin.

 

Il veille sur les siens avec passion et sagesse.

Vous avez l’honneur d’être invité en sa demeure ?

Ressentez cette douceur qui flotte en duo d’une présence chaleureuse.

l’accueil est franc, ordonné, maintenu, respecté par la maîtresse de maison.

 

Sa femme dites-vous?

C’est son mat d’artimon.

Je ne suis pas homme à le défier.

C’est sa moitié, prenez garde à sa foudre.

 

Cet homme, c’est un berger et un marin,

Il regarde les étoiles pour trouver sa route,

Les vents pour savoir où aller sans déroute,

Il sait comment éviter les tempêtes et les naufrages,

Et guide sa famille à travers toutes les phases.

 

Sait comment guider les siens dans la vie sans chagrin,

Il montre le chemin, encourage à persévérer,

Donne force et courage pour surmonter les difficultés.

Il aime sa famille plus que tout.

 

Travaille dur pour qu’elle soit heureuse et épanouie en tout,

Comme un berger veille sur son troupeau,

Un marin naviguant vers l’inconnu, pour trouver un nouveau berceau.

Si vous le rencontrez, vous ne pourrez que le respecter.

 

A moins que votre cœur, votre âme ne soient fermés.

Vous aurez à faire à moi et à toute sa lignée.

N’oubliez pas et soyez en certain.

Il s’appelle Lucien.

Ecrivain77  / Christophe R